Tron Uprising (le « soulèvement » en français) se déroule dans l’univers de Tron et l’intrigue se situe entre celle des deux films, même si l’animé reprend à son compte les codes graphiques (avec les dominantes bleutées et oranges) et musicaux du deuxième film, Tron the legacy. La touche graphique est très belle, les décors nous donnent parfois l’impression d’être dans le film plus que dans un animé.
Du coté de l’intrigue, on a les méchants militaires de Clu (un dictateur qui cherche à prendre le contrôle de la Grille), au premier rang desquels le général Tesler (doublé par Lance Henriksen), envahissent le territoire de leurs voisins, Argon City. Beck (doublé par Elijah Wood), un jeune rebelle, sera formé par Tron (Bruce Boxleitner) que tous croyaient « effacé » (« derazed »). Seule ombre au tableau : un chara-design très segmentant!
eux qui passeront outre le chara-design pourront donc suivre le combat de Beck, qui prendra l’apparence de Tron pour lutter contre l’envahisseur. Beck va devoir suivre la formation de Tron pour apprendre a devenir celui que l’on va surnommer le renégat (« the renegade »). Sauf que Tron ne dit pas tout a son élève! Beck va donc découvrir au fur et a mesure des épisodes les petits secrets de son mentor. Comme dans l’épisode 13 ou l’on découvre le premier renégat formé par Tron. Malheureusement, ce dernier a un peu perdu le sens des réalités puisqu’il veut libérer la grille en la détruisant!
A la manière d’un super héros, Beck devra dissimuler son identité secrète à ses collègues, Mara et Zed, qui travaillent avec lui dans le garage d’Able. Car dans le « civil » Beck est un mécanicien. Enfin dans l’univers de Tron, c’est plus proche de l’informaticien, car le mécano travaille sur du code! Le renégat va devoir affronter le général Tesler et ses séides parmi lesquels Pavel et Paige. Pavel, un vrai chien de guerre, obéit sans discuter tous les ordres de son supérieur, quitte à mettre des bâtons dans les roues de Paige, qui semble un peu moins extrémiste (on apprendra d’ailleurs qu’elle n’est pas un soldat à l’origine, mais un médecin). D’ailleurs les charmes de Paige ne laisseront pas notre jeune rebelle tout à fait insensible..
Mon avis
n retrouve avec plaisir l’univers de Tron dans cette série animée. Mais clairement, c’est le film « tron legacy » qui sert de référence a la fois visuelle et sonore. A l’exception du chara-design vraiment très particulier, on reste donc dans l’ambiance de ce second film. Disney a mis le paquet du cote des voix en faisant appel a des stars comme Elijah Wood (wilfred), Bruce boxeleitner ou même Tricia Hefler (Battlestar Galactica). On a même le droit à des guest stars vocales comme Aaron Paul (breaking bad).
Je trouve par contre dommage que l’univers de Tron ne soit pas plus exploité. Jusqu’à l’épisode 13, il ne sert que de trame de fond et n’est pas suffisamment exploité, ce qui est dommage car on peut imaginer pas mal de fantaisies dans cet univers virtuel. C’est là ou l’animé pèche à mon sens, il reste trop conventionnel, trop proche du « monde » réel. Les programmes ont finalement une petite vie bien proche de la notre!
Coté ambiance sonore, on retrouve avec plaisir celle du film « Tron, the legacy ». Normal, car le compositeur de la BO, Joseph Trapanese, a également travaillé avec le groupe Daft Punk sur la BO de Tron legacy. Un bon point, car même si j’avais été pas mal critique à l’époque sur le travail des Daft Punk, la qualité intrinsèque de la BO reste indéniable! Je vous en ai déjà parlé en détails dans ma critique!
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