En découvrant le projet Son of Zorn et son barbare façon Musclor dans un un environnement « Live », je me suis dit que le résultat ne pourrait être que très réussi ou très raté! Mes premières impressions après avoir vu le premier épisode…
Zorn (Jason Sudeikis), le guerrier de l’île de Zephyria, aussi connu sous le nom de « Defender of Zephyria, Conqueror of the Tribes of Aegon, Decapitator of the Dark Herdsmen of… », un titre à rallonge qu’il n’arrive jamais à finir tant ses interlocuteurs s’en fichent! Bref, il quitte soudainement le champ de bataille pour une urgence : les 17 ans de son fils Alangulon (Johnny Pemberton) qu’il n’a pas vu depuis près de 10 ans..
Il prend donc un avion pour aller dans le comté d’Orange en Californie. Ah, j’oubliais de préciser, Zorn est un « cartoon » alors que son ex-femme et son fils sont des humains comme vous et moi..
Mon avis
Le côté « Roger Rabit » dont je suis grand fan a fait mouche sur moi! Si on renverse la tendance avec un cartoon parmi les humains, le personnage de Zorn reste en complet décalage! Mais pas un décalage « toon », non un simple décalage très humain d’un père absent, un brin looser et très macho! Mais qui pour autant semble être un vrai alien pour son fils qui se demande ce qu’il a fait pour mériter un père pareil!
Zorn the barbarian
Excessif, lourdingue et complément décalé, Zorn commet bourde sur bourde. Mais pour autant, il n’est pas totalement irrécupérable et va écouter les conseils de son ex-femme pour tenter de se rapprocher de son fils. Une mission compliquée tant Alan est différent de son père! Le jeune est plutôt du genre nerd pas vraiment sportif. Loin des préoccupations de son père, c’est aussi un végétarien convaincu, ce qui désole Zorn . On ne peut en tout cas pas reprocher à Zorn un manque d’enthousiasme (c’est même plutôt le contraire) malgré un petit problème d’adaptation avec notre société moderne. Un enthousiasme qui va être un peu douché lorsqu’il va faire la rencontre de Craig (Tim Meadows ), le fiancé de son ex-femme Edie (Cheryl Hines).
Techniquement, cela reste plutôt assez bien foutu au niveau de l’intégration de Zorn dans les décors réels. Bien sûr, visuellement, on a du mal à croire qu’un cartoon soit réel, mais je trouve que cela n’a pas à rougir de la comparaison avec la référence de Roger Rabbit.
In Zorn we trust!
Ce premier épisode remplit donc bien son office de nous accrocher à la série. Reste à voir si une fois passé le décalage du personnage, la série va continuer à rester aussi drôle. Car on imagine que Zorn va se « ranger des bagnoles » et tenter de devenir un père un peu plus dans la norme. Mais un père qui risque de devenir bien moins drôle malgré tout son décalage.. Mais il y a du boulot avant de faire de Zorn un père parfait et un homme avec de bonnes manières. Reste quand même d’autres sources de blagues, l’opposition entre Zorn et Craig ou Zorn et Edie, les relations de Zorn avec sa boss…
Wait and see!
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