J’avais beaucoup apprécié le premier Minuscule (et découvert la série au passage). Assez bluffant techniquement, drôle et tendre à la fois, j’attendais beaucoup de ce Minuscule 2, tout en redoutant un peu de perdre l’effet de surprise. Mais la magie est toujours bel et bien là! Car pour reprendre mon super jeu de mot de l’époque : « Minuscule, c’est énorme »!
Alors que l’hiver tombe sur la vallée, tous se préparent à passer l’hiver au chaud! Y compris les les fourmis (noires comme rouges) qui décident d’aller faire leurs provisions dans l’épicerie du petit village ou elles ont élus domicile.
Après de multiples péripéties que je ne détaillerais pas, la coccinelle et l’un de ses rejeton va s’envoler vers la Guadeloupe. Un endroit bien différent qui recèle surprises et drôles de rencontres. Le duo de coccinelles, séparés à leur arrivée sur l’île va devoir faire preuve de courage et se méfier notamment d’une redoutable mante religieuse.
Heureusement pour eux, la fourmi noire va faire appel à l’araignée mélomane pour lancer une mission de secours des plus rocambolesque!
Mon avis
Comme je le disais en introduction, la magie opère toujours! Car même si ce Minuscule 2 reprend les mêmes codes que le premier film, il transpose intelligemment son intrigue dans un nouveau contexte et renouvelle ainsi l’intérêt du spectateur. Il délivre même un message écologique un peu enfantin, mais plutôt plaisant malgré tout!
Car finalement, on redevient minuscule devant le film et on retombe en enfance! On retrouve une espèce de naïveté primale qui fait que l’on se laisse embarquer dans le film et sa candeur.
Minuscule 2 : 2 fois plus dingue!
Si le premier film se cantonnait aux (magnifiques) décors naturels du parc du Mercantour, on passe cette fois-ci la vitesse supérieur avec une multitude de décors (village, aéroport,..). Avec toujours une caméra qui virevolte pour suivre les héros du film. J’imagine que certaines scènes ont du être casse-tête à filmer! J’attends beaucoup de la sortie vidéo pour voir un making-of sur ce sujet (comme pour le premier film).
Et l’araignée mélomane geo-trouvetout est quand même un sacré personnage! Pas très sociable, mais pas si imbuvable, elle va offrir un sacré voyage (complétement improbable d’ailleurs) à la fourmi noire! C’est d’ailleurs parfois étrange d’avoir un récit aussi fantasque en prise de vue majoritairement réelle. Mais ça fonctionne bien!
Star Wars au pays des insectes
Si déjà les poursuites du premier film me faisaient beaucoup penser aux poursuites dans Star Wars, ce deuxième film a confirmé le clin d’oeil! Vers la fin du film, la séquence ou les coccinelles se rendent chez les chenilles processionnaires, c’était une vraie séquence en mode Star Wars! Les chenilles avec leurs têtes d’aliens, la version « sage puissant » de leur chef, c’était parfait!
Au final
Cette suite de Minuscule est une vraie réussite! Le film ne se contente pas surfer sur le succès du premier pour exister. Il place la barre encore plus haut techniquement. Mais surtout, il propose des nouvelles choses, un nouveau contexte, tout en gardant les bonnes idées du premier film. J’avoue que par exemple, les mouches qui volent avec un bruit de grosse moto, ça me fait marrer à chaque fois! Les folles poursuites sont de la partie, les méchantes fourmis rouges remplacées par des mantes religieuses encore plus flippantes (quoi un peu dans le même registre de bête et méchant).
Bref, si vous avez aimé le premier film, vous devriez sans conteste passez un aussi bon moment que moi devant ce Minuscule 2! Avec ou sans vos enfants d’ailleurs! Ça a été sans pour ma part puisque je l’ai vu en projection presse. Par contre, à conseiller à partir de 6 ans je pense. Plus jeune, malgré l’absence de dialogue, c’est parfois compliqué pour un jeune enfant de lire entre les lignes certaines scènes.
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