Ghost in the shell : Arise, que l’on pourrait traduire par Ghost in the Shell : la genèse, continue d’explorer l’univers imaginé par Masamune Shirow. Cet OAV, premier épisode d’une série de 4, vient compléter l’univers déjà riche (2 films et les deux séries animées). Mais cette fois, comme son nom l’indique, il s’agit d’un retour aux sources! La section 9 n’existe pas encore, mais Daisuke Aramaki a déjà le projet en tête.Il enquête sur le meurtre d’un militaire, le Lieutenant-Colonel Kurtz, qui serait impliqué dans un trafic d’armes. Son chemin va croiser celui de Motoko Kusanagi, un cyborg complet, et subordonnée de la victime.
e début de l’OAV commence très fort avec l’exhumation du cercueil du militaire tué qui va prendre une tournure inattendue! Plutôt que de trouver un corps dont ils pourront exploiter les prothèses cybernétiques pour faire avancer leur enquête, ils vont se trouver face à une mine d’apparence anthropométrique. Mais grâce à l’intervention de Kusanagi, ils s’en tireront à moindre mal.
Kurtz serait impliqué dans des affaires louches et aurait tué une prostituée. Kusanagi, avec l’appui de sa hiérarchie va enquêter sur cette affaire. Elle va également prêter main forte à l’équipe d’Aramaki. Mais au fil de l’enquête, elle va se rendre compte que ses souvenirs contiennent des données qui ne sont pas réelles. Que se passe-t-il donc? qui cherche à couvrir ses traces?
Son enquête va l’amener à rencontrer les futurs membres de son équipe : Batou et Togusa qui sont eux aussi parti prenante pour leurs propres raisons. L’OAV va se terminer avec la proposition d’Aramaki pour que Kusanagi monte sa propre équipe. Désormais libérée de ses obligations militaires, la proposition semble séduisante…
Une réussite?
‘un point de vue de l’univers, ce premier OAV est plutôt intéressant. On retrouve une partie des membres de la section 9 avant la section 9! Kusanagi bien sur, dont l’apparence est différente de celle que l’on connaît. Bato, son fidèle second, alors Ranger qui ne se montre pas tendre avec elle car il la suspecte d’avoir tué un des camarades. On a également Togusa, alors simple flic, qui va également intervenir sur l’enquête. On découvre aussi que Kusanagi appartient littéralement à l’armée (qui a payé toutes ses prothèses cybernétiques) et qu’a ce titre, elle a autant de libre arbitre qu’une machine! Interdiction pour elle de posséder quoique ce soit par exemple!
Mais bien sur l’intérêt se situe également (et surtout?) au niveau de l’univers. Comme souvent, la frontière entre le réel et le virtuel va être ténue! La faute au virus Fire Starter qui va venir retourner le cyber-cerveau de Kusanagi, l’amenant à douter de la réalité même de ses souvenirs! On le voit également lors des combats, ou Kusanagi parvient à pirater ses adversaires et à brouiller leurs équipements cybernétiques et à les incapaciter complètement! C’est là que l’on comprend la réticence de certains (comme Togusa) à se faire implanter des prothèses cybernétiques. Un peu de cyberpunk, ça fait du bien!
Il est aussi comme souvent question de politique! Car le meurtre du lieutenant colonel Kurtz est en fait un écran de fumée pour couvrir un trafic d’arme qui profite aux caisses vides de l’état.. Et bien sur, on a un Tachikoma, la mascotte de la série!
Seulement partielle!
Parlons de ce qui fâche maintenant!
J’ai trouvé deux points négatifs à cet OAV. D’abord techniquement, j’ai trouvé que l’image en-deçà de ce que nous offre Production IG. Si l’on compare par exemple avec Gargantia, c’est beaucoup moins beau! Seconde déception, cette fois au niveau de la musique! Celle des films (composée par Kenji Kawai) sont splendides, celle de la série (composée par Yoko Kanno) pas en reste non plus. Du coup, celle de Arise est en regard bien décevante, peu adaptée à l’univers (celle du générique est une cata). C’est dommage car pour moi la musique est part importante, surtout pour Ghost in the shell. Je pense par exemple que le générique d’introduction du film sans la musique « Making of Cyborg » aurait un impact bien moindre..
Rendez-vous fin novembre pour le deuxième OAV.