American Gods, c’est la nouveauté de la chaîne Starz, aka « Blood & Sex »! Outre le fait que je sois assez client des productions de Starz, le projet lui-même est des plus alléchants! La série est basée sur les nouvelles éponymes écrites par Neil Gaiman, le showrunner et producteur n’est autre que Bryan Fuller que l’on ne présente plus! Je me suis donc lancé sur le pilote les yeux fermés!
Ce pilote commence par l’arrivée de Vikings sur le continent américain en 813 après un long périple en drakkar. En terrain hostile, ils vont être abandonnés par leurs dieux et ne devront leur salut qu’après avoir versé un tribut sanglant. Le contexte des dieux et leurs relations tumultueuses avec les hommes sont introduits.
De retour à notre époque, on va découvrir Shadow Moon (Ricky Whittle, le Lincoln de The 100), un prisonnier en fin de peine qui s’apprête à retrouver sa femme après 6 années passées derrière les barreaux. Mais rien ne va se passer comme prévu! Il sera libéré quelques jours plus tôt à cause du décès de sa femme. Une fois libéré, il va se lancer dans un véritable road trip pour pouvoir assister à l’enterrement de sa femme. Un road trip dans lequel il va faire la connaissance du mystérieux Wednesday (Ian McShane), un arnaqueur roublard qui tient à tout prix à l’embaucher..
Mon avis
Pas de doutes, on est bien sur une série Starz, le quota Sex & Blood est rempli! Certaines scènes (notamment au début avec les viking) ne sont d’ailleurs pas sans rappeler celles de Spartacus avec ses gerbes de sang au ralenti! Mais au-delà de cet aspect « cahier des charges », ce pilote et son ambiance « trip » (dans tous les sens du terme d’ailleurs) ne laisse pas indifférent! Si l’on commence à distinguer les dieux et leur présence (Wednesday, Bilquis et le pt’tit jeunot à la fin), tout comme shadow, on ne comprend pas trop ce qu’il se passe hormis qu’il semble y avoir du bisbille à ce niveau!
Mais le pilote distille une belle ambiance hallucinée, avec les « visions » de Shadow que l’on a bien du mal à interpréter et ce drôle de road-trip qu’il va faire pour aller à l’enterrement. Et le sentiment que tout son univers s’effondre à mesure ou il avance.
Du meta placé subtilement
Mais American Gods donne aussi dans le méta, je ne sais pas si c’est par effet de mode ou si c’est une caractéristique de l’oeuvre originale. Mais j’ai trouvé que c’était plutôt subtil et fait par petites touches. On trouvera notamment une référence à Orange mécanique dans la scène ou Shadow se fait battre à mort par des assaillants tout de blanc vêtus, ou une plus cachée de Rain Man avec la reprise de Iko Iko, l’une des chansons du film comme un effet miroir de l’aspect road trip du film.
Au final
Ce pilote d’American Gods remplit parfaitement son rôle puisqu’il donne sacrément envie de découvrir la suite et de comprendre l’univers et ce qui se trame (même si sur ce point, mon passage par wikipédia pour rédiger cet article m’a sacrément spoilé).
Visuellement, c’est plutôt réussi aussi, ce qui ne gâche rien! Une bande-son rétro (un peu à la façon Gardiens de la galaxie) vient apporter une touche sympa supplémentaire. Bref, vous l’aurez compris, c’est un grand oui pour American Gods! J’ai hâte de voir les 7 épisodes suivants!
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