Harry Clayton et son bracelet porte-bonheur est de retour pour une ultime saison. Encore une fois, harry va devoir se démener pour sauver tout le monde! Mais tout ne vas pas aller aussi bien…
Test des disques
La série (7.5)
La chance de Harry (James Nesbitt) a-telle tournée? C’est tout l’enjeux de cette saison 3! Après un début de saison qui se déroule à Hongkong, il va rencontrer Samuel Blake (Rupert Penry-Jones), le possesseur du second bracelet. Ce dernier semble en savoir beaucoup sur le bracelet et leur mode de fonctionnement. Il va même trouver le moyen de renverser le pouvoir du bracelet de Clayton.

Atteint de guigne soudaine, il va échapper de justesse à la mort et parvenir à rentrer à Londres avec Eve. Piégé par Blake, il va devoir prouver son innocence tout en échappant à la police. D’autant qu’une organisation secrète chinoise, les Woochis, semble décidée à détruire les bracelets qui sont un danger.

Et on va découvrir aussi stupéfait que Harry, qu’en plus d’être un trafiquant de drogue de premier plan, Blake est également un agent du Mi-6. Ça semble mission impossible cette fois pour Harry! Et il est aussi le fils adoptif du chef des Woochis. Un adversaire qui semble avoir toutes les cartes en mains.
Retour de flamme
Harry est de retour à la case départ. Son bracelet ne fonctionne plus. Si il va encore lui être utile en début de saison, son pouvoir va s’affaiblir au fil des épisodes. Le « Lucky Man » va redevenir un homme ordinaire. Certes, il reste un flic des plus « teigneux », mais il n’a plus de pouvoir. Une perte difficile a accepter pour lui. Car même si il a toujours eu du mal avec le pouvoir du bracelet, il a fini par s’y habituer. Pas inutile de pouvoir trouver des fonds rapidement à une table de jeux. Ou de mettre la main sur un truand sans se fatiguer. Du coup, on retrouve le Harry du début de série. Un homme sur la brèche, en proie à ses démons.
Si la « perte » de pouvoir reste un classique du super-héros, j’ai trouvé l’idée bien menée. Que reste-t-il à Harry sans son bracelet? Redevient-il le flic en marge du début de la série? Ou cette expérience l’a-t-elle changé? Bref, il n’est pas tant question de pouvoir dans Lucky Man, mais de son impact et de son utilisation (ou non utilisation ici).
Dirty Harry
Le personnage d’Harry est toujours aussi ambivalent. Toujours cette envie de faire pour le mieux. Mais il continue de semer les cadavres derrière lui. Des dommages collatéraux. Comme si cela lui importait peu en somme.
Et surtout, il va finir par retomber dans son addiction au jeu. Plus la chance du bracelet l’abandonne, plus il sombre. On voit vraiment son addiction au jeu comme une drogue (et ça l’est) dans laquelle il retombe. Assez flippant et noir. James Nesbitt est toujours impeccable et juste dans son rôle!
Wooshi
Cette société secrète m’a fait penser au film homonyme qui nous vient de Corée! Certes rien en commun hormis cette homonymie, mais bref, cela m’a fait sourire! Sans doute que la consonance asiatique aura résonné dans la tête des scénaristes…
Son (7.5)
Rien de particulier à signaler ici, tout est impeccable!Je suis resté sur la VF qui m’accompagne depuis la saison 1 et qui est une réussite!

Image (8.5)
Toujours une belle image bien nette et doté d’un beau piqué!


Menus (7.5)
Menus simples et fonctionnels, rien de particulier à dire. Le tout sur fond de la musique bien entêtante du générique. 🙂

Suppléments (0)
Toujours pas de bonus, ce qui est cohérent avec les deux premières saisons.
Packaging (na)
Comme souvent, je n’ai eu que les disques presse, je ne peux donc pas vous parler du packaging final.
Au final
Une saison 3 sans surprise en terme d’édition vidéo. On y retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts que pour les 2 premières saisons. A noter que les blu-ray sont au même prix que les DVD. Autant donc prendre directement la version blu-ray!
Lucky Man reste une approche différente et inintéressante des supers pouvoirs. Un autre éclairage sur ce que l’on peut faire sans pour autant avoirs des personnages qui portent des collants. Un peu à l’instar de Jeeg Robot (même si la aussi l’approche est différente).