The Office

The Office, c’est une « série culte » que je n’avais pas encore vue (une parmi tant d’autres). Un manque que mon tout nouvel abonnement à Amazon Prime m’a permis de combler . Sauf que la série n’a pas été si formidable que ça à visionner lors des premiers épisodes. Trop d’attentes ou format pas adapté à mes gouts ? Un peu de tout ça en fait !

The Office, comme son nom l’indique raconte la vie de bureau d’une bande de doux dingues ! On est dans une filiale locale de Dunder Mifflin, à Scranton en Pennsylvanie. Une société spécialisée dans la vente du papier.

À la tête de la structure de Scranton, le fantastico-débilo-megalo, Michael Scott (Steve Carell) qui cumule tous les défauts des boss. Prétentieux, misogyne, homophobe, grossophobe, fainéant et piètre manager. Malgré cela, ses bourdes partent souvent d’une bonne intention de départ. Mais je pense que la « gênance » est un néologisme créé spécialement pour lui.

Michael Scott: The World's Best Boss - The Office US
Michael dans ses œuvres

Son bras droit, Dwight Schrute (Rainn Wilson) est le meilleur vendeur de la filiale. Mais gagne le bonnet d’âne en termes de relation humaine qui lui sont très souvent étrangères ! Il sera très souvent mis en boite par son voisin de bureau, Jim Halpert (John Krasinski), un des rares bosseurs du bureau. Sympathique et n’aimant pas le conflit, Jim va vitre trouver en la personne de Pam Beesly (Jenna Fischer), la secrétaire / réceptionniste du bureau une confidente en amie (voir plus). Timide et réservée, la jeune femme subis en silence les pitreries et idioties de Michael. Mais elle ne rate pas une occasion de faire une blague à un collègue, la plupart du temps avec la complicité de Jim.

On a aussi, Angela Martin (Angela Kinsey), la comptable peu avenante, Kevin Malone (Brian Baumgartner) le vendeur immature, le sympathique Oscar Martinez (Oscar Nuñez), l’imperturbable Stanley Hudson (Leslie David Baker) qui ne se départ jamais de ses mots croisés, Creed Bratton (Creed Bratton), le psychopathe glandeur, la timide Phyllis Lapin (Phyllis Smith), Kelly Kapoor (Mindy Kaling) la pipelette qui ne se tait jammais, Meredith Palmer (Kate Flannery), alcoolique et désinhibée, et le mal-aimé représentant des ressources humaines, Toby Flenderson (Paul Lieberstein).

Et pour terminer ce tour d’horizon, il y a le contremaître de l’entrepôt situé au rez-de-chaussée, Darryl Philbin (Craig Robinson que j’ai découvert dans Brooklyn Nine-Nine). Un « col bleu » qui viendra régulièrement se « frotter » aux « cols blancs » de l’étage. Avec tous les clichés que cela comporte (les justifiés et les autres).

Précision importante, la série est en mode « mockumentaire« , tournée comme un « vrai-faux » documentaire. Les personnages viennent régulièrement témoigner face à la caméra pour détailler une scène ou un événement. Un procédé que je n’affectionne guère, car je le trouve artificiel (alors qu’il est justement censé faire « plus naturel »).

Mon avis

La série

The Office est l’adaptation américaine développée par Greg Daniels de la série télévisée britannique du même nom de la BBC créée par Ricky Gervais et Stephen Merchant. Diffusée à partir de 2005 sur NBC, elle va durer 9 saisons et comporte 201 épisodes. Une belle longévité pour une comédie. Bien plus par ailleurs que la série anglaise d’origine qui n’a eu que deux saisons.

Un b(ol)oss détestable d’office!

Le mec cumule toutes les tares possibles et imaginables pour un patron. Il est tellement gênant qu’à chaque fois qu’il ouvre la bouche, on craint une nouvelle connerie ou offense. Et on ne peut pas dire non plus qu’il brille par son intelligence ou sa culture. Y’a rien à récupérer, on est sûr que ça va finir par mal tourner !

Et pourtant, on ne parvient pas à le détester complétement. Sans doute parceque malgré tous ses défauts, Michael est la plupart du temps bien intentionné à la base. Mais avec sa délicatesse d’éléphant, ça finit toujours en eau de boudin. Ajoutez à cela qu’il n’est pas capable d’assumer une décision difficile à annoncer, et vous avez le pire patron de l’univers !

Mais c’est un patron qui tiens vraiment à ses employés et à sa filiale (même si c’est de manière « hors-normes »). Même les bras cassés (et dieu sait qu’il y en a). Bref, une gestion à la papa pas toujours compatible avec une vision « moderne » de l’entreprise que le siège social voudrait le voir mener.

Le monde du travail par le prisme de la comédie

The Office aborde avec son parti-pris de la comédie et du mockumentaire énormément de thème lié au travail. Tout ou presque va y passer. Les relations de travail, les séminaires, les réorganisations, les confidences à la machine à café, les couples au travail,….

De ce point de vue, c’est forcément hyper riche. D’autant que l’on s’attache assez vite aux personnages en découvrant au fur et à mesure leurs vies, leurs défauts et qualités. Et mine de rien, au fil des épisodes, la caméra va assez vite quitter le huis-clos des bureaux de Dunder Mifflin pour élargir son horizon.

La petite bande de doux-dingues va un peu devenir aussi nos collègues de travail! Et on va forcément s’identifier à l’un ou l’autre des personnages. Moi, j’ai un petit coté Jim (sans les blagues, mais j’avoue que j’ai envie de m’y mettre).

Jim's Pranks Against Dwight - The Office US
Dwight est la victime favorite de Jim

Et c’est là une des forces de The Office, c’est que malgré l’aspect comédie / mockumentaire qui exacerbe par essence les choses, la série nous parle forcément à moment ou un autre. Que la série soit américaine et déjà parfois un peu datée (la mise en place du site web par exemple) n’y change rien à son aspect universel.

Beurk du Mockumentaire!

J’ai vraiment beaucoup de mal avec ce « genre ». À mes yeux, cela donne un côté hyper artificiel (alors que c’est justement sensé faire plus « naturel »). J’aurais aimé que la série passe à autre chose à un moment donné, mais il a bien fallu que je me fasse une raison. Le mockumentaire fait partie de l’esprit de The Office!

Après, je suis conscient que cela permet une certaine « souplesse » et de mieux cerner les personnages, puisque ceux-ci s’expriment face caméra. Et que scénaristiquement parlant, cela peut avoir aussi un rôle intéressant à jouer. Je pense par exemple à la caméra qui suit Pam lorsqu’elle débauche et qui rejoint Jim, mettant ainsi au jour leur liaison. J’ai trouvé ça hyper habile et malin de faire ce « coming-out » du couple.

C’est aussi un moyen d’exprimer et de mettre en évidence des choses ou des traits de caractère. Je pense par exemple à la petite moue que fait Jim quand il est gêné. Je l’avais vue, mais pas forcément « intégré ». Et lorsqu’un des personnages (j’ai oublié lequel) fait la remarque que la gêne de Jim est systématiquement « trahie » par cette moue, je me suis dit : « mais oui, c’est tellement vrai ».

Je ne vous cache pas qu’à la longue, on finit plus ou moins par s’y faire ceci dit. Mais je préfère vous prévenir quand même si vous êtes comme moi réfractaire à la chose. J’avoue que ce qui m’a poussé à tenir, c’est la relation entre Pam et Jim. J’attendais qu’ils soient enfin ensemble. Une grosse motivation à tenir face à Michael et au mockumentaire! 🙂

7.5 Note GeeKroniques
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On s'attache vite aux personnages (Pam et Jim forever)
On a pas aimé
La dimension "mockumentaire" qui peut être un frein
En bref
The Office se moque du travail de bureau et de ses travers. Mais loin d'une analyse, la série force le trait pour nous faire rire des mésaventures d'une sacrée bande de bras cassées. Mais qui sont tous attachants (même le boulet de boss).
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Article écrit par Mat

Mat, créateur et admin du site GeeKroniques. Grand fan de séries et de culture Japonaise, je vous parle de mes coups de coeurs et parfois de mes coups de gueule! Retrouvez également mes tutos informatiques sur mon autre site.

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