Spring Tide est une série policière suédoise. Elle est tirée de romans du même nom. Au début de l’été, une jeune étudiante de l’école de police tente de résoudre une ancienne affaire de meurtre non élucidée. Dans le même temps, des sans-abri se font régulièrement passer à tabac.
Spring Tide (Springfolden en suédois /Marée d’équinoxe en français)
Au début de l’été, Olivia Rönning, jeune étudiante de l’école de police suédoise, tente de résoudre une ancienne affaire de meurtre non élucidée. C’est son devoir de vacances. Comme son père décédé avait travaillé sur cette affaire, elle va prendre à cœur de la résoudre. Pour cela, elle aura besoin de l’aide d’un ancien inspecteur, Tom Stilton, lui aussi sur l’affaire à l’époque, mais qui semble aujourd’hui avoir disparu.
Dans le même temps, des sans-abri se font régulièrement passer à tabac et une grosse société minière suédoise est soupçonnée de corruption, de non-respect des droits de l’Homme et de faire travailler des enfants au Congo.
Le Casting
Le casting est bon dans son ensemble. En revanche, il faut noter la faiblesse de l’interprétation d’Olivia Rönning par l’actrice Julia Ragnarsson. Son rôle ne l’aide pas puisqu’il est assez caricatural : Belle, jeune, étudiante, indépendante et intrépide. Avec un chat, une Mustang décapotable et un meilleur ami homosexuel, comme pour insister. A contrario, j’ai adoré la qualité du jeu d’acteur de Kjell Bergqvist (Tom Stilton dans la série).
Mon avis
Je ne suis pas fan en général de séries policières, mais j’ai bien aimé suivre cette saison de Spring Tide. J’ai découvert l’ambiance des séries suédoises grâce à Real Humans et j’ai eu plaisir à m’y replonger dans cette nouvelle série qui nous fait voyager de la Suède au Costa Rica.
Plusieurs sujets sont abordés comme les sans-abri, la violence, les gangs, le meurtre, la trahison, la corruption, la prostitution… comme pour coller à la réalité. La série le fait avec réussite puisque l’histoire est prenante, réaliste et nous tient en haleine jusqu’au terme de son 10ème épisode. Elle se permet même de démontrer que la mixité sociale et l’entraide intergénérationnelle n’apportent que du positif malgré les difficultés.
Les nombreux décors tantôt naturels tantôt reconstitués collent bien à l’atmosphère de la série. Les trois intrigues principales sont parfaitement développées et paraissent totalement indépendantes, durant une longue période. Malgré cela, elles se rapprochent progressivement pour toutes se résoudre avant le terme de l’ultime épisode. Dans ce dernier, quelques indices sur de futures intrigues sont présents.
J’ai eu tout au long de la saison l’impression que les scénaristes ont tenté d’intégrer des procédés plus communs voir plus américain à la série. Les livres (que je n’ai pas lus) utilisent peut-être aussi ces facilités. Quoi qu’il en soit, la résolution des intrigues perd beaucoup en originalité.
En quelques mots, Spring Tide est une série moyenne, facilement oubliable et dont le jeu d’acteurs est aléatoire. En revanche son univers, la beauté de certains de ces décors et surtout ses intrigues bien ficelées en font une série à regarder une unique fois, pour le plaisir de pouvoir dire : je l’ai vu.
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