J’attendais avec une certaine impatience cette saison 2 de Person of interest! Pas parce que la première saison était excellente, mais parce que la deuxième saison pouvait s’avérer ainsi! John Reese devra faire « pression » sur la « machine » pour retrouver la trace de son partenaire et ami, Harold Finch (Michael Emerson) enlevé par la diabolique Root (Amy Acker). Mais même une fois libre, Harold aura bien du mal à se remettre de son enlèvement.
t il faut bien dire que de manière assez inattendue, c’est Bear, un chien récupéré par John (et qui n’obéit qu’aux ordres en néerlandais) qui viendra en aide à Harold, même si il a visiblement peu l’habitude de cohabiter avec un chien! La trame découverte en saison 1 viendra en première ligne de cette saison avec le fil rouge avec le HR, l’organisation criminelle de policiers. Alors que l’on la croit démantelée, on va découvrir principalement via le détective Fusco (Kevin Chapman) que le HR est tente de renaitre de ses cendres car son patron est toujours sur les rangs et prêt à reprendre ses activités illégales.
Le FBI est également toujours activement à la recherche de l’homme au costume (John) et propose même à l’inspecteur Carter (Taraji P. Henson) de rejoindre leurs rangs pour appréhender ce qu’il pensent être un dangereux mercenaire. Et malgré l’arsenal technologique et les moyens d’Harold, la protection de Carter et de Fusco ne sera pas suffisante! John finit donc par tomber dans les filets du FBI au cours d’une rocambolesque opération de sauvetage! Mais évidement, il est arrêté en compagnie de plusieurs tueurs à gage qu’il tentait de stopper et qui sont tous habillés en costard (épisode 10)..
Mon Avis
ette seconde saison de Person Of Interest s’appuie de manière intelligente sur la première saison. Ainsi, nombre des intrigues et des personnages secondaires de la saison 1 se retrouvent dans cette saison. C’est le cas du « HR », l’organisation criminelle fortement ancrée dans les services de police. On retrouve également Zoe Morgan (Paige Turco), qui viendra de temps à autre prêter main forte au binôme. Ou également Leon Tao (Ken Leung), le petit escroc qui s’attire des ennuis. Même Carl Elias (Enrico Colantoni), du fond de sa cellule aura encore son mot à dire. Bref tout cela tend à créer une vraie trame de fond, une cohérence. On a également le retour de Kara Stanton (Annie Parisse), l’ancienne partenaire John dans la CIA. Malgré une courte apparition, elle va apporter un pont entre les deux vies de John et Finch qui pourraient être plus liées que ce que l’on pouvait penser..
Et du coup, le numéro qui sort à chaque épisode n’est plus en premier plan.
Ce qui est en premier plan, c’est la trame globale de la série qui est mise en lumière par le numéro.. Ce qui change tout! Et puis le couple Finch / Reese fonctionne à 200%! Tous les deux vont finalement devenir un peu plus humain au contact de l’autre. Finch va nous apparaitre un peu moins « autiste », moins dans son monde, et Reese moins froid, moins « machine à tuer ». Et du coup, leur complicité s’en trouve renforcée! J’ai bien aimé l’épisode 5 ou Finch crée un faut profil pour John sur un site de rencontre pour qu’il « sorte » avec la journaliste qu’il doit protéger. Il semble s’amuser comme un fou à mettre John en « danger » face à la jeune femme! Bref, ils vont tout les deux aller l’un vers l’autre et ainsi aider l’autre à se « sociabiliser »! On en apprend un peu plus sur la vie privée d’Harold, ce qui le rend plus humain.
On prend également le temps de s’intéresser aux « seconds couteaux »! L’inspecteur Carter va nouer une relation amoureuse avec un collègue, et surtout le détective Fusco qui se met encore plus dans le pétrin avec HR, l’organisation policière mafieuse, donnant ainsi un beau fil rouge pour cette saison 2. On va également en découvrir plus sur son passé de « ripoux ». Et son passé va lui « exploser » en plein visage! Carter va devoir mettre ses principes de coté et passer du côte « obscur » de la force pour couvrir les arrières de Fusco.
On a bien sur des enquêtes sur les numéros fournis par la machine. Comme le clin d’oeil au film « la guerre des roses » dans l’épisode 8, ou un couple essaie de s’entretuer! Mais la série sait également prendre des risques avec l’arrestation de Reese. Certes, on a derrière Finch qui bosse comme un malade pour assurer une couverture « béton » à son coéquipier, mais l’étau se resserre autour de John. Cette arrestation permet à la fois de relativiser les « supers pouvoirs » du duo qui n’est pas infaillible et cela apporte une nouvelle dynamique dans la série en « cassant » la routine des opérations de sauvetage!
Dernier rebondissement à la fin de la saison : la machine déraille, contaminée par un virus. Root que l’on aperçoit uniquement en pointillés durant cette saison propose son aide à Finch. Mais on voit bien qu’elle ne reste pas inactive et que la machine suscite toujours autant son intérêt. Mais pas dans le sens ou on l’imagine. Elle veut libérer la machine!
Encore des guests dans cette saison 2 : Karolína Kurková le mannequin dans son propre rôle, Allison Scagliotti (warehouse 13) dans le rôle de la fille rebelle d’une victime.
Sarah Shahi (fairly legal) dans le rôle récurrent de Samantha Shaw, un agent du gouvernement qui va venir en aide au duo. Je ne la connaissais pas, mais beau brin de fille je dois dire.. 🙂
Bref, sûrement l’une des séries de cette année qui m’aura le plus tenu en haleine! J’ai regardé chaque épisode dès sa diffusion avec les sous-titres VO. Une sacrée différence avec la saison 1 que j’ai suivi de plus loin et avec beaucoup moins d’entrain.. Et les trois derniers épisodes sont très denses et livrent beaucoup de réponses aux questions : pourquoi Harold s’occupe t-il des numéros alors qu’il était contre au départ, qu’est-il arrivé à Nathan,.. Bref, je n’en dis pas plus, mais le puzzle s’assemble plutôt bien. A tel point que l’on se demande presque ce qu’il va rester pour la saison 3..
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Une réflexion sur « Person of interest, Saison 2 »