Autant vous le dire tout de suite, les histoires de Zombies, ça me saoule! C’est un peu toujours la même chose! Les zombies attaquent et l’humanité est au bord du gouffre! Peu d’intérêt pour moi. Je n’ai donc pas suivi « Walking dead » par exemple. Par contre, si on m’offre une variation sur le thème, je dis pas non! Ca a été le cas avec l’animé « High school of the dead », qui offre une variation sur le thème. Du coup, en lisant le pitch de la série (merci à ecl75 pour son article sur le pilote d’ailleurs), je me suis dit que cela valait le coup de tenter ma chance avec In the flesh!
Ce contexte, Kieren va le retrouver en partie dans sa famille. Si l’accueil de ses parents est maladroit et inquiet, ils tentent de faire bonne figure malgré tout heureux de retrouver leur fils. Ce ne sera pas le cas de sa petite soeur, Jem Walker (Harriet Cains), un membre éminent du HVF malgré son jeune age. Familière des armes à feu et tueuse de zombies à ses heures, elle a du mal à considérer Kieren comme un être humain et encore moins comme son frère. Mais le contexte familial est particulier car on découvrira que Kieren c’est suicidé..
Mon avis
Indéniablement In the flesh apporte une vision novatrice et intéressante au sempiternel zombie bouffeur de chair humaine!
Ici, pas de bain de sang (hormis dans les flashbacks), mais il règne malgré tout une ambiance pesante. La série, très courte, permet d’aller à l’essentiel sans perdre trop de temps en circonvolutions inutiles. Pour autant, d’autres thématiques viennent perturber cette vision du zombie. C’est le cas dans l’épisode 2 ou la question de l’homosexualité fait surface lorsque l’on découvre que Kieren avait une relation avec Rick (David Walmsley), le fils de Bill Macey (Steve Evets) , le leader du HVF. Dommage car le message originel est quelque peu dilué.
Elle offre également des passages non dénué d’humour. C’est le cas lorsque le HVF fait une descente chez les voisins pour tuer la voisine PDS. Chaque membre de la famille se saisit de son arme de prédilection : une batte de cricket clouté pour le père et une tronçonneuse pour la mère!
Les PDS sont traités de manière assez inhumaine, que cela soit dans le centre de traitement qui fait de « l’abattage » (Next!) ou plus tard lorsqu’ils sont pris en charge localement, la personne qui le suit ne sait pas vraiment manipuler le matériel d’injection. Pour autant, elle traite Kieren de façon assez amicale et « normale ». Mais c’est surtout l’accueil des autres habitants qui est suspicieux et agressif. Il faut dire aussi que le vicaire souffle sur les braises encore tièdes de la haine envers les zombies, le tout assorti de quelques citations des écritures..
Reste que la série a encore des choses à dire après ces 3 épisodes. notamment le « prophète » qui tente de rassembler des PDS autour de lui. Qui est-il? Ou veut-il en venir? Reverra t-on Amy (Emily Bevan), l’amie déjantée de Kieren qui part rejoindre une communauté « zombie »? Il faudra une saison 2 pour en savoir plus!
Mon Label
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3 épisodes??? Ils appellent ça une « saison »? Faut pas déconner quand même, ils abusent. 🙂
Salut Mike,
c’est le format mini-série assez courant en Angleterre (cf Sherlock par example). C’est vrai que c’est un peu court, mais cela évite les circonvolutions inutiles que peuvent avoir des séries sur un format plus standard..
Ca me tente bien !
Salut Hana,
C’est pas mal et vu le format court, tu prends pas beaucoup de risques..