Counterpart, Saison 1

J’avais regardé le pilote de Counterpart lors de sa diffusion. Pas convaincu, je n’avais pas donné suite. Et puis quand j’ai vu que la série était disponible sur Prime, je me suis dit que ça pourrait valoir le coup de redonner sa chance à la série !

On fait la connaissance avec Howard Silk (J. K. Simmons), un triste fonctionnaire de bas niveau dans une agence de l’ONU située à Berlin. Une vie hyper routinière et un boulot qui semble dénué totalement de sens (les échanges d’informations qu’il a sont assez surréalistes). Et après sa journée de boulot, il file à l’hôpital voir sa femme Emily (Olivia Williams) qui est dans le coma après avoir été renversée par une voiture.

Alors que Peter Quayle (Harry Lloyd), le directeur du département de Stratégie, lui refuse une promotion, tout d’un coup, tout va voler en éclat. Silk va découvrir en même temps que nous le secret le mieux gardé de tous les temps ! Suite à une expérimentation ratée durant la guerre froide, un portail s’est ouvert vers un monde parallèle au nôtre. Au départ semblable, les deux univers ont évolués de leur côté et sont devenus de plus en plus différents. On découvrira par exemple que l’autre univers a été ravagé par une pandémie (hello le Covid).

C’est le « double » de Silk qui va contraindre Quayle à mettre l’autre Silk dans la confidence. Il est un agent de rang élevé et semble savoir beaucoup de choses. Il est très différent du Silk que l’on a découvert. Homme d’action et véritable agent qui ne dévoile que ce qu’il veut bien.

Au fil des épisodes, on va découvrir le fonctionnement du portail et les échanges entre les deux univers. Mais surtout qu’un énorme complot se trame ! Car de l’autre côté, certaines personnes tiennent notre monde responsable de la pandémie qu’ils ont subie. Ils vont préparer une vengeance qui va se mettre en place sur des dizaines d’années, à l’insu de leurs propres dirigeants.

Et lorsque le Silk de notre monde va passer de l’autre côté pour laisser son double enquêter ici, il va aller de surprises en surprises !

Mon avis

Eh bien je ne regrette pas d’avoir repris Counterpart! Je ne me rappelle pas vraiment pourquoi le pilote ne n’avait pas séduit. C’est certes un peu austère de prime abord, mais la mythologie mise en place vaut largement le coup.

Ambiance guerre froide

L’ambiance est fabuleuse ! Si la série est dans une temporalité indéfinie, mais contemporaine, on est dans une ambiance tout droit sortis de la guerre froide ! Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si la série se déroule principalement à Berlin. Tout est là pour rappeler cette ambiance si particulière. Deux parties qui ne se font pas confiance et qui tentent de jouer des mauvais tours (oui, je sais dis comme ça, ça fait un peu Team Rocket).

Sauf que tout le génie du truc, c’est que les deux parties sont deux univers parallèles ! C’est tout le sel de la série! Et cela permet d’apporter littéralement une autre dimension, puisque chacun a son double de l’autre côté. Un ressort scénaristique largement exploité avec des agents « dormants » qui vont prendre la place de leur « double ».

Cette quête du secret, du cloisonnement, est hyper présente. Cet aspect « espionnage » est vraiment bien traité. Il y a vraiment de nombreuses strates qui se superposent. Les agents de base qui pour certains font un peu de contrebande, les chefs qui en savent un peu plus, certains individus qui manipulent dans l’ombre. Tout cela fait un canevas très riche et complexe.

Bon Silk / Mauvais Silk

D’emblée Counterpart joue sur le contraste entre les « deux » Silk. Le silk transparent et inoffensif de « notre côté » et l’autre Silk. L’espion, l’homme d’action et de mauvais coups. Un Silk en rupture familiale, qui a laissé tomber sa femme et sa fille. Deux hommes identiques à la base, mais qui ont pris des chemins différents à un moment donné.

Si on a de prime abord une énorme différence entre les « deux » hommes, peu à peu, le fossé va se combler. À tel point que le « bon Silk » va clamer qu’il ne veut pas devenir comme son double. Mais c’est peine perdue ! S’ils sont deux versions différentes, ils sont tous les deux la même personne malgré tout. Ce jeu sur la dualité est assez fascinant. Un jeu de miroirs déformants sublimé par un J. K. Simmons impérial qui reste parfaitement crédible dans son interprétation des deux facettes de Silk. Il passe du « nounours » dépassé par les évènements à un agent capable de tuer sans sourciller !

Au final

Je ne suis pas vraiment un amateur de films ou de séries d’espionnage, pour autant, je me suis laissé happé par la proposition de Counterpart. L’ambiance est très réussie. Les manigances dans tous les sens sont bien orchestrées et toujours lisibles, même si de nombreuses questions restent en suspens.

Et le clifhanger de fin de saison, même s’il ne surprend pas complétement, est très efficace. La frontière entre les deux univers est close. Plus aucun passage possible entre les deux univers. Les deux Silk sont coincés dans le monde de leur double. De quoi largement donner envie d’attaquer la seconde saison de Counterpart pour voir comment tout cela va se résoudre !

8.5 Note GeeKroniques
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Article écrit par Mat

Mat, créateur et admin du site GeeKroniques. Grand fan de séries et de culture Japonaise, je vous parle de mes coups de coeurs et parfois de mes coups de gueule! Retrouvez également mes tutos informatiques sur mon autre site.

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