Voila, les agents du SHIELD vont tirer leur révérence après 7 saisons. Je suis à la fois un peu triste de devoir les quitter et content de les retrouver une dernière fois malgré tout. D’autant que le voyage dans le temps sera encore au rendez-vous!
Et cette fois, retour vers le passé en 1931! Pourquoi cette date précisément? Mack et son équipe vont bien vite comprendre que les Chromicoms ne sont pas à cette date précise pour rien! Car si le SHIELD est loin de sa création, celle de sa Némésis historique, Hydra en est à un moment critique. Le SHIELD ayant été crée comme une réponse à Hydra, pas d’Hydra, pas de SHIELD.
Ce qui ne va pas être sans poser un cas de conscience à une partie de l’équipe. Doivent-ils accomplir à tout prix leur mission et « sauver » le SHIELD en sauvant le fondateur d’Hydra? Ou au contraire en profiter pour tuer Hydra dans l’oeuf? Mack va avoir bien du mal à tenir son équipe dispersé dans un passé qu’ils ne connaissent pas.
Et il faut aussi gérer le « retour » de Coulson, sous forme de LMD « amélioré ». Lui-même aura bien du mal à accepter ce « retour ». Coulson se passerait bien de ce statut d’immortel! Mais impossible, même pour cette version électronique de Coulson d’abandonner son équipe.
Il faut donc à la fois stopper les chromicoms et ne pas modifier l’histoire. Sans doute la mission la plus compliquée à laquelle devra faire face l’équipe…
Mon avis
SHIELD familly
On est très heureux de retrouver toute l’équipe. Un groupe unis, malgré des forts caractères et parfois des failles. Que cela soit Yo-yo qui a parfois du mal à se remettre de la perte de ses bras, ou même May qui rejette le Coulson synthétique. Comme dans une famille, on se marre, parfois on s’engueule.
Et cela prendra un sens tout particulier pour Skye et pour Mack qui vont croiser la route de leurs parents. Voir même celui d’une soeur qu’elle n’a pas connue pour Skye. Et on accueillera avec plaisir l’agent Daniel Sousa en transfuge de feu Agent Carter!
Voyage, voyage!
Cette dernière saison, c’est l’occasion de se faire plaisir et d’enchaîner les différentes époques. du coup, les ambiances se succèdent et la série en joue. On passe d’un ambiance film noir des années 30 (en noir & blanc) à une ambiance années 70, pop et colorée. Chaque épisode sera le prétexte à faire des clins d’oeils et à jouer avec cette idée de sauts temporels.
Et aussi bien sur de poser l’éternel question, faut-il tuer Hitler (enfin ici le fondateur d’Hydra) pour sauver le monde? Ou laisser l’histoire telle qu’elle est écrite?
Mais ou est Fitz?
C’est la question qu’on va se poser en boucle rapidement. Ou diable est passé Fitz? Il nous manque un peu, il faut bien l’avouer! Il faudra bien sur attendre la fin de la saison pour voir Fitz se pointer et comprendre le plan capilotracté échafaudé avec Simons. Un choix qui fonctionne bien d’un point de vue scénario ceci-dit..
Au final
Agents of SHIELD tire sa révérence de manière honorable. J’ai bien aimé le final qui met en scène la prophétie de la pythie Chromicon : l’équipe et séparée et chacun vaque à ses occupations. Logique et humain. Mais cela vient en contrepoint du spectateur qui lui aussi s’apprête à quitter l’équipe.
Une fin réussie donc. Certes, je n’aurait pas dit non à quelques épisodes de plus. Mais Agents of SHIELD se conclue posément. Ce qui atténue d’autant la charge émotionnelle de la séparation! Merci pour ces 7 saisons passées ensemble!
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