Autant ne pas y aller par 4 chemins, le scénario tient sur un timbre poste et ne sert que de prétexte pour mettre en scène des bastons épiques dans des situations improbables. C’est machiste (ben oui quand les héroïnes se baladent la moitié du temps en talon, porte-jarretelle, mini-jupe et décolté pour aller se fritter du méchant, c’est purement machiste!). C’est un gros mélange de jeux vidéos et de culture nippone (Anime / Manga). C’est un film fait par un ado attardé pour d’autres ados attardés (et j’en suis!!). Mais dieu que c’est bon!!!

Pour ce qui est de l’influence Nippone, on la retrouve dès le premier niveau (avec les Ninjas), mais également dans la tenue de Baydoll (uniforme d’écolière qui fait très japonais) qui n’est pas sans rappeler Saya, l’héroïne de l’anime « Blood plus. » Y’a également un coté très « ecchi » (mot japonais signifiant pervers) notamment avec les tenues des actrices qui n’est pas sans rappeler certains animés japonais connoté « ecchi » (je pense à Highschool of the dead par exemple qui méle héroïnes sexy et baston avec des zombies). Il y a également le mécha du « niveau 3 » piloté par « Amber » qui est clairement connoté japonais!!
On retrouve la touche « Snyder », avec des tons de couleurs particuliers, des ralentis à gogo pendant les bastons pour souligner l’action (ou la plastique des actrices). Bref, si votre univers c’est ce genre de délire (jeux vidéos / culture japonaise) vous aller rester scotché (comme moi) sur votre fauteuil de cinéma pendant les scènes d’action. Dans le cas contraire, vous allez vous trouvez en face d’un OVNI que vous risquez de ne pas comprendre et de ne pas apprécier.
Je n’oublie pas non plus la BO, très rock, qui colle parfaitement à l’ambiance. Constituée pour la plupart de reprises de grands classiques rock comme « sweet dreams » qui rythme le début du film (et interprété par Emilie Browning, l’actrice qui joue le rôle de baydoll), ou « I want it all » version rap ou encore « love is a drug ». Des reprises très différentes des chansons originales, mais qui donnent un certain « cachet » au film, tout en collant à son ambiance. D’ailleurs, les morceaux choisis outre leur aspect musical ont un titre en rapport avec le film : « sweet dreams » (doux rêves en français) ou encore « where is my mind » (ou est mon esprit). La BO perd un peu de sa force écoutée en dehors du film, mais reste tout à fait fréquentable.
Emilie Browning, est remarquable dans son rôle et porte très bien son surnom de babydoll, avec son visage d’ange blond triste perdu..
Mon seul reproche, c’est finalement toute la trame construite pour justifier les scènes façon jeux vidéos qui alourdie un peu le film (quoique nécessaire pour garder une certaine « cohérence »). Il eu peut être fallu trouver une autre astuce scénaristique ou assumer le coté « vidéoclip »… Par moment, on attend la fin du bla bla pour avoir enfin la scène d’action.. 🙂
Trailer :
Les 6 premières minutes du film :
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J’en viendrai même à dire qu’il y a trop de blabla entre les scènes d’action. Il aurait dû assumer le côté décousu du film et réduire la trame qui sert d’excuse à l’enchainement des bastons.
Les séquences « vidéo-clip » m’ont pas mal perturbé. Elles sont conçues de façon tellement autonome par rapport au reste du film, et durent si longtemps, que quand la musique s’arrête et les acteurs commencent à parler, la rupture est trop forte et je me retrouve éjecté du film, désorienté pour un moment. A chaque fois. Note que j’écoute la BO du film en boucle (sauf Love is the Drug qui est trop miteux…)
Le côté objet sexuel des filles dans le film est par contre abordé de façon moins plate qu’on pourrait le croire. C’est quand elles sont en position de force qu’elles sont habillées sexy. Evidemment, c’est pour le plaisir du public majoritairement mâle, mais ça signifie aussi qu’elles utilisent leur sexualité pour mener les hommes par le bout du nez, inversant les rôles le temps d’un morceau de musique. C’est justifié puisque le but de la dance est de séduire les hommes qui la regarde au point qu’ils ne se soucient de rien d’autre.
Pour finir, j’aurais été plus généreux avec le film si il s’était contenté d’être une suite de bastons jouissive avec un happy end bâteau. Qu’en plus il tourne subitement à la tragédie avec une fin mi-figue mi-raisin, c’est trop. Synder se prends trop au sérieux, il faut qu’il redescende de son nuage…
6 sur 10 en ce qui me concerne.
Tiens, c’est vrai, j’avais pas fait le lien entre la danse et le fait de prendre l’ascendant sur les « males ». J’avoue également que la fin m’a laissé un poil songeur… Pour les scènes « vidéo-clip » je les vois vraiment comme un assemblage d’idées (phantasmes) que snyder à mis bout à bout sans effectivement de liens (si ce n’est le coté « next level, fight »). Mais bon, mettez des filles sexy (en tenue sexy) et faites-les se bastonner et le public mâle est quasi-acquis!! 300 reste pour l’instant mon favori dans la filmo de Snyder (j’ai bien aimé ga’hoole que j’ai trouvé très beau, l’histoire restant classique).
thank you for sharing