My Beautiful Boy

Si il y a bien un jeune acteur qui fait son nid à Hollywood en ce moment, c’est Timothée Chalamet ! Sa prestation dans Call Me By Your Name l’a directement propulsé dans les hautes sphères du cinéma américain. Il continue malgré tout son petit bonhomme de chemin loin des énormes blockbusters (même si il sera la tête d’affiche du futur diptyque Dune de Denis Villeneuve) et revient dans nos salles de cinéma avec My Beautiful Boy. Parce qu’il fallait absolument changer le titre original Beautiful Boy pour rajouter My devant en France, ce qui n’a pas le moindre intérêt. Logique.

My Beautiful Boy est l’adaptation des mémoires de David Sheff et Nic Sheff. Comme toujours lorsque nous sommes sur des adaptations, je parlerais ici du film et uniquement du film. Je n’ai pas lu les livres adaptés ici, je ne peux donc pas juger le film sur ce point.
Il nous raconte la relation entre un père (David, incarné par Steve Carell) et son fils (Nic, joué par Timothée Chalamet) qui va être mise à mal quand David va comprendre que son fils est accro à la méthamphétamine. Il va tout faire en son pouvoir pour sortir son fils de cet enfer.

Cette critique pourra sembler un tantinet expéditive et je m’en excuse si c’est comme ça que vous le ressentez. Mais My Beautiful Boy est un cas d’école très classique donc entrer profondément en détails sur le film sans spoiler quoi que ce soit n’a pas grand intérêt.

Les performances des acteurs sont tout simplement plus fortes que le film lui-même. Timothée Chalamet et Steve Carell nous livrent un jeu d’acteur aux petits oignons. Ils mettent le paquet niveau émotions et c’est admirable à voir.

Mais il y a un mais, c’est ça ?

Mais l’histoire qu’ils veulent nous raconter n’est pas très intéressante. Le personnage du fils en est le parfait exemple. Je vois que Timothée joue bien et qu’il y a des larmes et tout ce qu’il faut, mais il est compliqué de ressentir la moindre empathie ou même un investissement émotionnel envers son personnage.

Il se drogue parce qu’il se drogue, il n’y a pas une raison à son addiction, elle est juste là. Et je sais que le film se concentre avant tout sur la relation entre le père et son fils, mais le fait de ne jamais avoir une raison qui éclaire les besoins du fils, ça rend le tout un peu artificiel. Et si la réalisation pouvait avoir un peu de personnalité, cela rendrait le film moins lambda sur la forme. Je ne demande pas des séquences d’hallucinations quand il est sous l’effet de la drogue mais un jeu de couleur, un quelque chose qui nous fait comprendre visuellement ce que le fils ressent quand il prend de la drogue ou ce qu’il ressent quand il n’en prend pas justement.

Au final

Bref, les acteurs sont très bons mais je n’ai tout simplement jamais pu m’investir émotionnellement dans ce qu’il se passait. Le tout reste toujours en surface et donne une impression trop superficielle pour que My Beautiful Boy reste dans nos mémoires.

Aussitôt vu, aussitôt oublié.

5.5 Note GeeKroniques
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Article écrit par Greil

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