Ah « Jurassic Park », une partie de mon enfance, de MES années 90… Une VHS qui j’ai littéralement éclatée à force de visionnages de l’œuvre de Steven Spielberg, c’est aussi un jeu vidéo sur Megadrive dans lequel on pouvait contrôler un raptor, en gros la belle vie pour un gamin de 11-12 ans comme moi l’époque. Un film marquant pour pas mal de personnes tant au niveau du spectacle proposé que pour son apport technologique pour le cinéma du début des années 90, le film a connu des suites aux résultats totalement différents : « Le Monde Perdu » en 1997, une bonne suite qui a su reprendre les recettes du succès du premier volet et « Jurassic Park 3 » en 2001 que de nombreuses personnes détestent et que personnellement je trouve passable, médiocre et pire encore rapidement oubliable… Autant dire qu’à l’annonce de la mise en chantier de « Jurassic World », j’étais autant excité que craintif.
SHUT UP AND TAKE MY MONEY
Depuis le 10 juin dernier, nous pouvons ENFIN entrer dans le parc de « Jurassic World » !!! La création du parc était un fantasme pour beaucoup de personnes de ma génération (année 84, une bien belle année), qui n’a jamais imaginé le parc de John Hammond prendre vie ?? Colin Trevorrow, lui, l’a fait avec un film au budget d’environ 150 millions de dollars et il faut admettre que le tout a de la gueule. Ces parties du film dans le parc et ses attractions sont les moments de spectateur que j’ai le plus apprécié, j’étais complètement émerveillé de voir ce fantasme de gamin à l’image. C’est beau, c’est clair, voir déambuler les dinosaures fait toujours son effet et on met bien en scène les dinosaures comme des attractions à sensations qu’on nous propose dans les parcs connus et existants….eux !! Je donnerai tout ce que j’ai pour aller dans un endroit comme celui là !!! Bon ok Jurassic World permet au public de voir SON parc prendre vie mais « Jurassic World » c’est quand une histoire mais ça on aura le temps dans parler un peu plus tard chers amis…
Au casting de ce film, on retrouve la belle et plutôt amusante Bryce Dallas Howard (le sosie de Jessica Chastain mais « Claire Dearing » dans notre film du jour), Chris Pratt en dompteur de raptors (Owen Grady) qui est une sorte de mélange « hybride » entre Sam Neill et Jeff Goldblum mais en moins « puissant », Nick Robinson et Ty Simpkins en gamins parfois insupportables mais qui permettent au public de vivre l’expérience du parc en tant que visiteurs et enfin notre Omar Sy national en fidèle adjoint de Chris Pratt plutôt convaincant et pour cette fois pas charcuté au montage comme dans le dernier X-men.. Mais un bon film « Jurassic Park » est réussi s’il y a du danger et dinosaures carnivores et incontrôlables, et c’est là que les problèmes commencent…
EN FAIT, JW EST UN EPISODE DE WHAT THE CUT !!!
Claire Dearing nous prévient dès le début, ce que veut le public c’est des dinosaures toujours aussi féroces, dangereux et cauchemardesques…un peu comme le public face aux blockbusters actuels au final, non ?? Vous avez 4 heures…. « Jurassic World » se place après « Jurassic Park » et ne tient pas compte du 2 et du 3, pourquoi pas… On nous explique que les scientifiques du parc n’hésitent pas à modifier la structure génétique des dinosaures pour les rendre plus attractifs et donc forcément plus vendeurs, on nous propose aussi d’opposer cette science incontrôlable et supérieurs (thème déjà abordé dans les anciens films) et la vision plus « nature » de Chris Pratt et ses hommes. Le problème du film pour moi en est son moteur, en effet les scientifiques du parc ont créé un dinosaure « surpuissant » et «hybride » ce qui rend le tout complètement grotesque et moins immersif car on se sent moins concerné que face à des dinosaures qui ressembleraient de très prêt à leurs ancêtres.
Il y a de nombreuses références à « Jurassic Park » premier du nom dans ce long métrage, ça fait plaisir aux fans et ça permet de constituer un background à l’œuvre. Le réalisateur s’amuse à défaire et refaire les mythes de la saga comme les scientifiques du parc avec le génome des dinosaures et ça donne aussi naissance à de véritables monstres : des raptors maitrisés au comportement de chatons, un Trex qui semble sortir de sa maison de retraite comme un vulgaire vétéran lors des commémorations nationales et une fin ….ridicule, risible, grotesque, à la limite du foutage de gueule. Heureusement que la musique vient sauver les meubles avec des morceaux enjouées mais aussi le célèbre thème de « Jurassic Park » remis au goût du jour sous plusieurs versions très réussies.
A voir ? Seulement pour voir le rêve de John Hammond prendre forme mais aussi malheureusement pour voir des expériences scénaristiques qui ont mal tourné… Je vous laisse à ce « Jurassic World », moi je file rebrancher ma Megadrive pour aider le professeur Alan Grant à survivre !!!
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