DEADPOOL

Mercenaire, anti héros à humour très pipi-caca, Deadpool est un personnage atypique de l’univers Marvel. Avec toutes les productions super-héroïques qui pullulent dernièrement au cinéma, il était normal que Deadpool connaisse lui aussi SON film, SON adaptation. Après une apparition qu’il aurait aimé oublier dans «X-men Origins: Wolverine», il revient avec de l’ambition et l’envie d’éclater le genre du super-héros sur grand écran en brisant les 4ème mur à tout va.

L'affiche de deadpool

«Deadpool», c’est l’histoire de Wade Wilson, un mercenaire qui apprend qu’il a un cancer généralisé alors qu’il file enfin le grand amour.

CHAIR DE POOL!!

2016 est l’année de l’affrontement entre Marvel et DC, le premier à montrer son visage abîmé est «Deadpool», le tout sous l’influence du redoutable studio qu’est la Fox. J’ai encore quelques douleurs de leur massacre sur «Les 4 fantastiques» bien aidé par leur complice, Josh Trank. Le projet «Deadpool» revient de loin et surtout nous arrive sans aucune prétention ou attente du grand public, c’est peut être ça son plus gros avantage. Porté à l’écran par Tim Miller, «Deadpool» doit surtout son retour à son acteur principal, le talentueux et malchanceux Ryan Reynolds.

Reynolds et les hommes en collants, c ‘est une histoire compliquée… Entre son apparition ratée dans le non moins raté «X-men Origins : Wolverine» et le très oubliable «Green Lantern», chez l’écurie concurrente DC, Ryan Reynolds avait une revanche à prendre sur le genre et une grosse envie de s’amuser et donc de nous amuser. Et bien, c’est réussi!!! Pari plus que gagné pour «Deadpool» avec un film délirant, très autocritique sur ce qu’il est et surtout avec un personnage principal extrêmement présent, véritable moteur de l’action et de l’humour. Durant les 1h48 de ce long métrage, le mercenaire Deadpool s’amuse, se moque, applique un humour cash et très scatologique, mais nous offre de l’action délurée et sans interruption.

Le problème de ce film et paradoxalement son plus gros avantage, c’est Deadpool lui même ou plutôt le fait que 80% du récit repose sur lui. Il écrase littéralement les autres personnages malgré une histoire d’amour avec la sexy Vanessa, interprétée par la ravissante Morena Baccarin, quelques seconds rôles très drôles et des X-men de seconde zone. Malheureusement, je retrouve toujours les mêmes défauts dans ce type de films : un méchant sans charisme, interprété par Ed Skrein que les fans de «Game of Thrones» et les malheureux comme moi qui ont subit le «Transporteur: L’héritage» connaissent bien, et pleins d’autres plus techniques…

Deadpool et sa peau de bête

DEADPOOL MOUILLE??

Oui, Deadpool m’a fait énormément rire. Oui, Ryan Reynolds est impliqué comme jamais dans SON personnage mais ça ne fait pas tout. Techniquement, ce «Deadpool» est très terne, voir assez moche visuellement. Certes, le film a bénéficié d’un budget assez limité de 58 millions de dollars, soit 4 à 5 fois moins que le dernier Avengers, mais ça n’excuse pas tout!!! De nombreux films possèdent des budgets équivalents voire inférieurs et leurs résultats visuels de ces derniers sont bien meilleurs que notre «Deadpool».

Je peux aussi déplorer une œuvre vendue comme trash et incontrôlable, à l’image de son héros, pour au final n’être qu’un film à peine subversif avec quelques injures et dialogues très humour potache qui en fatigueront plus d’un. Le film a eu le mérite de proposer une campagne marketing très efficace et de coller à l’univers de Deadpool à travers une réalisation vive, au montage très cuté (peut être trop pour un vieux comme moi) et surtout avec un personnage qui avait l’habitude de briser le 4eme mur dans les comics et qui donc s’amuse avec la caméra et le public par cette même technique.

Deadpool : pour toi public!

Tim Miller et Ryan Reynolds se sont vraiment amusés avec leur Deadpool, entre l’écriture du personnage, son humour, l’interaction totale avec le public et même avec la musique. Une BO aussi déjanté que Wade Wilson avec des gros morceaux bien rocks, du gansta rap ricain mais aussi des morceaux bien 80’s qui là aussi servent au décalage entre les super-héros classiques et notre anti-héros du jour. Au final, si je devais vous vendre ce «Deadpool», je dirai que c’est que «Antman» aurait pu être si celui ci avait passé une nuit de débauches et d’alcool avec «Ted», l’affreux ourson sans contrôle.

A voir? Pour son héros, pour un Ryan Reynolds en roue libre dans une production qui se veut à contre courant du genre mais qui au final ne fait que l’inverse de celui ci avec beaucoup de prévisibilité.

«Salut toi, Ouais c’est Deadpool!!! J’ai pris le clavier de cet enfoiré d’Anthony. Un putain de petit critique prétentieux qui balance son avis chaque semaine sur Geekroniques, un site que j’apprécie pas mal!! Allez voir mon film, sérieux, il est cool et j’y suis encore plus beau gosse que Hugh Jackman!!!»

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Article écrit par Anthony

Grand consommateur de films, mais attention : j'aime la qualité!!! SF, fantastique, action, réflexion, comédie, français, étranger, drame, biopic, etc, etc, ... du moment que c'est fait avec le cœur et non avec les pieds!!!

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