City Hall, Tome 1

Il était une fois un univers ou le papier n’existe plus et ou plus personne ne sait écrire. Une dysotopie qui nous guette prochainement ? Pas tout à fait, il ne sera pas tant question d’anticipation, mais plutôt d’ambiance steampunk. Un mélange d’ambiance industrielle et de modernisme (ou l’ebook a remplacé le livre par exemple, mais le design des vêtements et des véhicules reste très victorien) caractéristique du genre. Mais pourquoi diable supprimer l’écriture?


O

n ne va pas tarder a comprendre de quoi il retourne après un attentat des plus spectaculaire ! Mais il ne s’agit pas d’un terroriste ordinaire! Son arme : un crayon et une feuille de papier! Car tout ce que l’on écrit prend forme (c’est arrivé soudainement, les auteurs ne s’étendent par sur le sujet, mais peu importe finalement). Si cela peut paraître « fun », cela a fini par engendrer des guerres terribles! L’écriture est donc une arme de destruction massive et à ce titre prohibée progressivement. De même que tous les stocks de papier ont été détruits par  tous les états du monde afin d’éviter tout nouvelle guerre.
Pour faire face à cette menace inopinée, Malcolm Little, le maire de Londres va faire appel à l’écrivain numérique Jules Verne et son assistant, le jeune Arthur Conan Doyle. Ils vont tous deux apprendre les vraies raisons de la disparition de l’écriture et vont mettre à contribution leurs talents. Jules va utiliser ses talents d’écrivain pour lutter à armes égales contre le terroriste. Arthur va quant à lui utiliser ses remarquables dons de déduction (normal pour le créateur de Sherlock Holmes). Sauf que leur adversaire, Black Fowl, le mystérieux homme au masque de corbeau, semble posséder une maîtrise hors pair pour la création de papercut (créature née du papier et du crayon). Une maîtrise que ne possède pas notre improbable duo. Et malgré le renfort d’Amelia Earheart, une espionne américaine, ils vont prendre une déculottée très nette, à laquelle s’ajoute de nombreux dégâts qui vont leur être reprochés. Leur adversaire est donc à prendre au sérieux, d’autant que l’on va découvrir qu’il est en possession d’une véritable unité de production de papier à la fin de ce premier tome.

Mon avis

U

ne belle découverte réalisée à Geekopolis! Il faut dire que j’ai eu des VRP de luxe sur le sujet, puisque c’est Guillaume Lapeyre (le scénariste) et Rémi Guerin (le dessinateur) eux-même qui ont « pitchés » leur bébé lors de la conférence sur le Steampunk. Intrigués par l’idée de base, je me suis dit qu’il fallait absolument que je m’intéresse de plus prêt à City Hall. Le dessin a achevé de me convaincre et j’ai fait l’acquisition du coffret collector contenant les 3 premiers tomes.

Une vraie belle idée de base qui s’inscrit parfaitement dans une ambiance bien steampunk. Ambiance qui permet également aux auteurs d’utiliser sans aucun complexe des noms connus comme Jules Verne et Arthur Conan Doyle sans que cela ne dénote une seule seconde. Le tout soutenu par une bonne dose d’humour bienvenue (n’est-ce pas inspecteur Lester!) et un dessin solide et efficace. Un vrai manga à la française qui n’a absolument pas à rougir du modèle japonais. Bref, si vous êtes fan de SF et plus particulièrement de steampunk, foncez les yeux fermés!

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Article écrit par Mat

Mat, créateur et admin du site GeeKroniques. Grand fan de séries et de culture Japonaise, je vous parle de mes coups de coeurs et parfois de mes coups de gueule! Retrouvez également mes tutos informatiques sur mon autre site.

1321 articles

5 réflexions sur « City Hall, Tome 1 »

  1. Juste une précision, c’est Guillaume Lapeyre le dessinateur et Rémi Guérin le scénariste, et non l’inverse 😉

    Sinon City Hall est selon moi un super manga Français ! Les dessins sont super détaillés, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de mangas japonais où parfois il n’y a pas de décor 3 cases sur 4. Les dessins sont dynamiques, j’aime le style de dessin et l’univers steampunk ! La reconversion de Guillaume Lapeyre de la BD au manga lui réussit bien !

    Au niveau du scénario ça se tient et c’est plutôt original (un petit côté à la Death Note quand même ^^). J’aime beaucoup toutes les références à des personnages qui ont existé rassemblés dans une même histoire ! Bref j’aime beaucoup ^^

    1. Bonjour Nayalana,

      Merci pour la coquille, c’est corrigé..
      Pour la ressemblance avec Death Note, je ne connais que de nom, je n’ai donc pas fait le lien. Mais c’est très sympa, on est d’accord!

      1. C’est mieux comme ça 🙂

        En fait le rapport que je fais à Death Note c’est avec le rôle du papier. Dans Death Note écrire dans le carnet donne un grand pouvoir car il permet de tuer des gens. Dans City Hall le papier donne aussi un grand pouvoir vu qu’il permet de matérialiser ce qu’on y écrit. Du coup les deux sont des armes destructrices activées par l’écriture. Et dans les deux cas ce sont des éléments qui débarquent dans le monde des hommes au début de l’histoire ^^ Mais ce qui est bien c’est que c’est de l’inspiration et pas du plagiat ^^

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