Comme souvent, Noragami (Dieu errant en VF) est à la base un manga à succès (10 tomes pour l’instant) qui a eu le droit à son adaptation en animé dont il va être question ici. Écrit et dessiné par le duo de mangaka Adachi Toka, c’est le studio Bones qui a réalisé l’adaptation animée en 12 épisodes. On fait la connaissance de Yato, un dieu mineur (pour ne pas dire de seconde zone) quasi oublié des humains. Il parcourt le japon pour exaucer les vœux des mortels et en convertir le plus possible à son culte afin d’ériger un temple digne de lui. Il faut dire qu’en faisant payer chaque vœu 5 Yens (un peu moins de 4 centimes), il est pas rendu!
ais pour être franc, à le voir constamment vêtu d’un jogging, on dirait plus un jeune garçon fugueur qu’un dieu! Et les choses ne s’arrangent pas, car Tomone, son shinki (arme divine qui possède une apparence humaine) vient de le quitter, justement lasse de « traîner avec un clochard ». Voila donc Yato sans défense face aux Ayakashis, sortes de créatures surnaturelles, qu’il pourchasse régulièrement. Abattu, il va traverser la rue sans regarder, et Iki Hiyori, une jeune fille va faire un plongeon pour le sauver. Mais ce faisant, elle va acquérir en partie des pouvoirs Ayakashi et pouvoir utiliser un corps astral disposant d’un queue. Mais problème, elle ne maîtrise pas ce pouvoir et lorsque qu’elle passe dans son corps astral, son corps physique est inanimé. Et si elle perd sa queue astrale, elle mourra! Évidement, Yato lui promet un retour à la normale (c’est son boulot d’exaucer les vœux). Sauf qu’il ne semble pas pressé de le faire (ou ne peut pas le faire).
Première étape, récupérer un nouveau shinki. Pour cela, il lui faut recruter un fantôme qui pourra l’aider. Pour ce faire, il devra d’abord l’affronter et le soumettre. Une fois fait, il prendra l’apparence d’un jeune garçon qui devient un katana blanc et que Yato baptisera Yukine. Visiblement, le choix est bon car Yukine semble très puissant, mais avant de pouvoir utiliser cette puissance, il devra apprendre à maîtriser ses pouvoirs. Et à maîtriser ses émotions car un lien psychique le relie à Yato et ses émotions affaiblissent le dieu. Et il y a urgence, car même du coté des dieux, Yato n’a pas que des amis!
Mon avis
ertes, Noragami utilise certaines ficelles et idées déjà employées, mais cela reste plutôt agréable à suivre. En effet, il n’aura pas échappé que l’idée du Shinki ressemble fortement au concept des armes démoniaques de Soul Eater (lui aussi adapté en animé par Bones). Mais ici, l’ambiance est vraiment différente et on est loin du monde bigarré de Soul Eater. Noragami se présente plutôt comme une chronique quotidienne qui narre la vie de tous les jours d’un dieux qui vit parmi nous. Mais on est ici bien loin du faste auquel on pourrait s’attendre! Yato semble complètement fauché et à la traîne!
Mais évidement, sous ces airs de looser, il cache pas mal de secrets qui seront révélés à la fin de l’animé avec un adversaire qui surgira de son passé et nous révélera qui était Yato il y a bien longtemps. Classique et sans grande surprise, mais cela reste efficace et l’occasion d’une sympathique baston. On regrettera par contre que l’arc avec Bishamon ne soit pas vraiment résolu et que la vengeance de cette dernière soit toujours en suspens. A moins que cela ne soit traité plus tard dans le manga (ou dans une suite sous forme animée). Visuellement, c’est plutôt correct, sans plus. On notera les génériques Opening et ending réussis qui donnent une bonne touche de peps à l’ensemble.
Vous l’aurez compris, pas l’animé du siècle, mais même si il reste loin des meilleures productions du studio Bones en terme d’originalité et d’efficacité, Noragami reste plaisant à voir malgré tout.
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