The following, que l’on pourrait traduire par « ce qui suit », marque le retour de Kevin Bacon sur le petit écran. Il incarne Ryan Hardy, un ancien agent du FBI qui a réussi à coffrer Joe Carroll (James Purefoy) un serial killer professeur de littérature. Mais visiblement cet épisode a laissé de profondes cicatrices sur Ryan, à la fois physiques (il a pris un coup de couteau très près du cœur) mais également psychologiques, on sent bien qu’il ne s’est jamais tout à fait remis de cette affaire. Mais 8 ans après l’incarcération de Caroll, alors qu’il est sur le point d’être exécuté, il s’évade de manière spectaculaire!
Le FBI fait donc appel à Ryan (en tant que consultant) pour travailler sur cette affaire et mettre la main au plus vite sur ce dangereux criminel. Mais Ryan est brisé, alcoolique, et à fleur de peau! Et malgré son rôle dans l’arrestation, il semble bénéficier d’une très mauvaise réputation au niveau du FBI ou de ceux qui l’on côtoyé. Pourtant, il connaît le sujet sur le bout des doigts! Il va donc apporter une aide précieuse au FBI, et au final permettre de nouveau l’arrestation de Caroll.
Mais clairement, on découvre rapidement que ce dernier n’agit pas seul et qu’il est secondé par une équipe de « disciples » (Ryan les appelle les « followers ») qu’il a pu recruter tranquillement sur le net à partir de la bibliothèque ou il se rendait chaque semaine!. Et que finalement, les événements récents (son évasion, les meurtres) ne sont qu’une « mise en bouche » et une façon déguisée de faire revenir dans la partie Ryan qui est « hors jeu » depuis son éviction du FBI.. La partie commence!
Le Casting :
Mon avis
Kevin Williamson (Dawson, la série des « Scream »,..) frappe fort avec le pilote de The following! J’étais intrigué par le pitch du pilote que j’avais intégré dans ma sélection, mais pour autant pas plus enthousiasmé que ça par la série. Mais le pilote fait très bien son boulot, il place l’ambiance, les personnages de Ryan et de Joe sont au centre de l’intrigue, on en apprend beaucoup sur eux et la « relation » qui les unis. Je suis pas expert en serial killer, mais James Purefoy campe un tueur convaincant : intelligent, sur de lui, c’est lui qui mène le jeu, que cela soit en prison ou en dehors. Tout a été minutieusement préparé planifié, il joue un « maître du jeu » qui a tout scénarisé pour un jeu de rôle qui s’annonce meurtrier. Son obsession pour la littérature romantique et particulièrement Edgar Alan Poe renforce son réalisme et la fascination qu’il semble provoquer autour de lui.
Kevin Bacon n’est pas mal non plus, il incarne un flic brisé par la première affaire (on peut le comprendre), mais qui reste engagé, qui prend à cœur les choses. Il n’est pas encore assez désabusé pour baisser les bras. Classique comme personnage, mais bien campé par l’acteur. Mais il va devoir se reprendre en main si il veut relever le défi que lui lance Caroll.
Le ton est donc résolument réaliste, et le pilote donne le ton dès le début, avec les gardiens de prison égorgés par Caroll qui s’enfuit tranquillement comme si de rien n’était.. Âmes sensibles, s’abstenir (et je ne vous ai pas tout dit)! L’ambiance reste tendue, le suspens palpable tant le serial Killer a beaucoup d’atouts cachés dans sa manche! Reste à voir si la suite de la saison arrive à maintenir un tel niveau de surprise (ça me parait compliqué).
Mais on entrevoit déjà des ramifications, des possibilités. Claire Matthews (Natalie Zea), l’ex-femme de Caroll semble avoir eu une relation avec Ryan, les « followers » de Caroll, combien sont-ils en plus des 3 identifiés à la fin du pilote? Qu’est-il arrivé à Ryan pour qu’il sombre comme il l’a fait.. Est-ce son éviction du FBI qui l’a rendu comme cela ou l’inverse? Bref, de quoi apporter de l’eau au moulin de cette saison..
On retrouve également au casting Shawn Ashmore (le « Jinks » de Warehouse 13) dans le rôle Mike Weston, un jeune agent du FBI qui est fan de Ryan. Il y a aussi Jeananne Goossen (Alcatraz) dans le rôle de l’agent du FBI Jennifer Mason.
