Alors que j’avais beaucoup aimé la saison 1 de The Fall, je n’ai pas réussi à me remettre dans la série lors de sa diffusion en VO. Surement par « peur » de me plonger dans l’ambiance assez dure de la série. Je profite finalement de la sortie chez Showshank films pour me plonger dans cette seconde saison!
Test des disques
La saison 2 (8.0)
La traque de l’étrangleur de Belfast continue. La commissaire Stella Gibson (Gilian Anderson) ne lâche pas sa cible. Car après avoir pris la fuite et s’être coupé de sa famille, Paul Spector (Jaime Dorman) revient finalement sur Belfast. Va-t-il tenir sa promesse de ne plus tuer qu’il a faite à Stella à la fin de la saison 1? Rien n’est moins sur.
Car malgré le peu d’infos de la police, une piste sérieuse s’est présentée avec Rose, la victime « zéro » de Spector, il y a 9 ans. Une agression qui aurait été le point de départ de son addiction au meurtre. Et Annie, sa dernière victime a survécu à l’agression, même si elle n’a pas vu son visage. L’étau va peu à peu se resserrer autour du tueur tout au long de la saison, et la pression va passer du Spector!
La série continue de jouer sur les parallèles entre ses deux personnages principaux, Stella et Paul. Il y a toujours cette étrange connexion entre eux deux. Ils sont tous les deux dans le contrôle de leur émotions, restent de marbre quoiqu’il arrive. Un self-control qui est rarement mis à défaut. Stella est uniquement focalisée sur l’arrestation du tueur, toujours aussi froide et dotée d’un self control en acier trempé renforcé à l’adamantium! Mais son dévouement vire parfois à l’obsession vu de l’extérieur. Mais elle garde une partie « humaine » malgré tout, avec ses fêlures (les rêves qu’elle fait en continu) et le besoin de sexe qu’elle traite malgré tout de manière très « rationnelle ».
Paul Spector est toujours aussi glaçant, avec son aspect de Mr tout le monde, il dissimule parfaitement la noirceur qui l’habite. Cette dualité entre normalité et monstruosité est toujours aussi présente qu’en saison 1. Et c’est cette dualité qui est l’un des piliers de la série, qui rend le personnage de Spector fascinant. Fascinant et répugnant ! Il ne semble reculer devant rien, pour assouvir ses pulsions : pénétrer dans la chambre de Stella, jouer le psychothérapeute pour une de ses victimes.. Bref, il semble dénué de toute notion de risque, tout dévoué à ses plaisirs pervers. Ce qui le rends encore plus terrifiant. Bref, un tueur en série complexe et terrifiant!
L’ambiance est toujours aussi réussie. A l’image du tueur, on est à la fois fasciné et par moment dégoûte. C’est très particulier, mais c’est fait avec une espèce de retenue, par de grand effets de manche ou de grandiloquent. D’ou ma difficulté à me remettre dans cette ambiance justement, mais une fois que l’on a replongé, on est happé et on enchaîne les épisodes. Et encore une fois, je reste aussi troublé par le charme un peu froid de Gillian Anderson. Les fans de Merlin apprécieront l’arrivée de Colin Morgan à partir de l’épisode 3 dans le rôle d’un policier.
La fin de saison est plutôt bien foutue et même si la chute n’est surprenante car largement amorcée par l’intrigue, elle apporte une clôture en soi. Mais la série a été renouvelée pour une troisième saison. L’occasion d’explorer la réalité de la relation trouble entre Stella et Paul…
Son (7.0)
On a VO STFR et VF. Mais sur mon lecteur de salon, impossible de changer l’audio directement il faut repasser par le menu principal (C’est d’ailleurs la même chose avec Power DVD sur mon PC). Un blocage inutile et pénible! On notera le changement de voix VF pour Gilian Anderson puisque Caroline Beaune, la voix de Scully, est malheureusement décédée l’année passée. Mais il faut noter que Danièle Douet, la nouvelle doubleuse possède un timbre de voix avec pas mal de similitudes, on est donc pas trop dépaysé de ce coté-là!
Image (8.5)
Une belle image blu-ray, avec un beau piqué et de belles couleurs.
Menus (8.0)
J’ai bien aimé le visuel des menus qui reprennent l’aspect verre brisé du logo de la série, le tout avec un agencement très graphique. Une belle réussite!
Suppléments (6.0)
Les bonus sont sur le disque 1 :
- Making-of (11’30, VOSTFR) : Du classique avec l’intervention des acteurs, du réalisateur et d’autres personnes impliquées dans la saison 2. Mais c’est toujours sympa.
- Scènes coupées (9’26, VOSTFR) : 11 scènes coupées, d’intérêt plus ou moins marqué selon le cas.
Packaging (NA)
Comme d’habitude, je n’ai eu en main que les Blu-ray presse, je ne peux donc pas me prononcer sur le packaging.
Au final
Une belle édition vidéo de la saison 2 de The Fall. On regrettera simplement le fait de ne pas pouvoir changer de piste sonore directement, c’est un blocage pénible, mais cela reste une très bonne version standard! Merci à Showshank Films pour les disques presse!