The Librarians, Saison 4

The Librarians, c’est la parfaite série estivale! Légère et pas prise de tête pour un sou! Oubliée aussitôt que son visionnage est terminée! Ou « Globalement inoffensive » pour reprendre une expression chère à Douglas Addams!

On retrouve donc notre bande de joyeux bibliothécaires qui va encore devoir sauver le monde dans le plus grand des anonymats. Ce que regrettent parfois certains d’entre eux (cf Ezekiel dans l’épisode 3). Cette saison 4 se penche un peu sur le coté obscur de la bibliothèque, avec le retour d’une ancienne gardienne ou d’une foultitudes d’organisations secrètes de bad guys. Elle nous balance aussi dans le plus grand calme les pires mièvreries possibles (cf le traîneau du père noël). The Librarians dans toute sa splendeur en somme!

Rien de neuf sous le soleil

Malgré des ficelles souvent vues et revues (le coup des personnages dans un film de l’épisode 4), The Librarians nous offre quelques bons moments. Pour peu que l’on ne soit pas trop exigeants et simplement heureux de retrouver de sympathiques personnages! J’ai bien aimé Flynn en mode fanboy devant Darrington Dare dans l’épisode 5! Lui qui se proclame THE Librarian (LE bibliothécaire), redevient un simple bibliothécaire en présence de son idole!

Mais cette dernière saison (puisque la série a été annulée peu après la fin de la  diffusion de cette saison 4) ne réserve pas que des épisodes « stand alone ». Fort heureusement d’ailleurs! Certains de ces stand-alone sont particulièrement inutiles (cf épisode 9), voir carrément écrit de façon éhontément paresseuse et grotesque comme l’épisode 10 et ses personnages geeks clichés comme on pensait ne plus jammais en voir! On va aussi creuser dans l’histoire de la bibliothèque pour mieux annoncer le cataclysme à venir! Le retour possible du « Dark ages », une longue guerre intestine qui a failli provoquer la perte de la bibliothèque.

Une menace due au fait que la règle du bibliothécaire unique a été brisée. Les 4 bibliothécaires seraient condamnés à se disputer le pouvoir procuré par leur fonction. Cela va entraîner une nouvelle disparition de Flyn qui va comme à son habitude vaquer à ses occupations de son coté. Enfin, pas tout à fait cette fois.. 🙂

Bad guardian?

Outre le quatuor de bibliothécaires de The Librarians, j’ai retrouvé avec plaisir cette saison Rachel Nichols, la Kiera Cameron de Continuum dont j’ai abondamment parlé ici. On l’a finalement assez peu vue depuis la fin de Continuum. Elle tient ici un rôle récurrent, celui de Nicole Noone, une ancienne gardienne, « trahie » par la bibliothèque. Un personnage ambigu dont on ne sait de quel coté penche son allégeance tout du long de la saison. Elle a d’ailleurs été nominée dans la catégorie « Best Guest Performance in a Television Series » au Saturn Awards pour ce rôle.

Du coté des réalisateurs, outre les habituels, on retrouvera Noah Wyle (comme cela a déjà été le cas lors des saisons précédentes), et plus surprenant, Eriq La Salle, l’ancien compère de Noah dans la série Urgence. 

To be or not to be a librairian?

Cette saison pose d’ailleurs un questionnement intéressant (notamment via le personnage de Nicole). Le dévouement des bibliothécaires vaut-il de sacrifier sa propre vie? Car impossible pour eux d’avoir une vie normale, une relation amoureuse, des enfants. Bref, impossible de se projeter et de se poser dans le tumulte de leur vie « professionnelle ». Un questionnement qui arrive au bon moment puisque 4 bibliothécaires semble être une mauvaise idée. Mais si tous rêvent d’une vie normale, ils ne sont pas prêts pour autant à laisser la place à l’un d’entre eux. Assez logique ceci dit vu qu’ils plutôt complémentaires et forment un bonne équipe!

On aborde aussi le coté froid et inhumain de la bibliothèque, dont la mission initiale reste la protection des artefacts. Pas celle des bibliothécaires. Une idée malheureusement simplement effleurée dans les derniers épisodes.

Au final

The Librarian se termine assez proprement en clôturant un arc. La saison s’achève d’ailleurs sur un épisode assez représentatif de la série. Des bonnes idées (l’univers dystopique), mais complétement noyées sous une écriture qui manque d’ambition et un happy end capilotracté systématique qui vient torpiller le tout.

Pour moi, malgré l’affection que je peux avoir pour la série, elle ne restera qu’un ersatz de Warehouse 13« . Même idée et concept de base, des personnages sympathiques et attachants. Mais cela ne reste qu’une pale copie. La version Canada Dry de Warehouse 13 quoi! Après, lancer une série sur la base de 3 téléfilms de dimanche après-midi, il ne fallait pas attendre de miracles.

The Librarians, c’est fini. Mais même si j’ai pu passer de bons moments avec, c’est une séparation qui ne me cause aucune peine..

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Article écrit par Mat

Mat, créateur et admin du site GeeKroniques. Grand fan de séries et de culture Japonaise, je vous parle de mes coups de coeurs et parfois de mes coups de gueule! Retrouvez également mes tutos informatiques sur mon autre site.

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