Lazy Company est un OVNI télévisuel! J’ai adoré, mais c’est tellement barge que je ne sais pas par quel bout attaquer la critique! Prenez la série Band of brothers, ajoutez une bonne dose d’anachronismes, de l’humour débile à la ZAZ, des références ciné / télé, des personnages en décalage complet avec la réalité, secouez le tout bien fort et vous obtiendrez Lazy Company, une série crée par Samuel Bodin et Alexandre Philip, deux petits frenchies bien de chez nous à qui je prédis un bel avenir!
Revers de la médaille, la série, de par son humour, est forcément segmentante! Soit vous appréciez ce type d’humour et vous allez vous régaler, soit vous allez passer votre chemin au bout de 2 minutes! La Lazy Company, c’est un assemblage improbable d’individus qui va former une compagnie de soldats US lors de la seconde guerre mondiale. Leur seul point commun semble être leur propension à faire des gaffes! L’action débute en Normandie, quelques jours avant le débarquement allié.
On retrouve Lee Junior Chester (Alban Lenoir vu dans Hero Corp), le chef de la Lazy qui a un peu la loose (il a le chic pour poser le pied sur des mines plusieurs fois par épisode) mais qui cherche à se couvrir de gloire au combat, Jack Niels (Alexandre Philip), engagé de force et dragueur invétéré qui préfère courir après les filles plutôt qu’après le danger, Slice (Benoît Moret), un civil échappé d’un asile psychiatrique et pour finir Michael Henry (Antoine Lesimple), un jeune marié romantique puceau (ou un puceau romantique jeune marié, c’est vous qui voyez!).
Tout bras cassés qu’ils soient, euh pardon, « guignols » dixit leur braillard de chef, le général Paxton, ils vont voir du pays et croiser la route de personnages historiques (Churchill, De Gaulle et bien sur Hitler) ou improbables (le Kamikaze Japonais, le super soldat Nazis,..).
J’en dirais pas plus, pour ne pas vous gâcher le plaisir (en fait, c’est tellement barré que c’est difficile à raconter, mais chut). Bouya!!!!
Mon avis
Produite par OCS, la série n’a pas bénéficié d’un budget énorme, mais ce n’est finalement pas si visible que cela. Certes, le nombre d’acteurs est finalement restreint, mais les tournages réalisés pour grande partie en extérieur rendent plutôt bien. Le tout servi par des décors intérieurs et des costumes convaincants. La réalisation intelligente permet aussi d’entretenir l’illusion (comme les bombardements qui ne sont pas filmés directement, on voit simplement la terre tomber sur les acteurs, mais ça le fait tout aussi bien). Du coup, on se croit vraiment en 1944! Et puis il y a une tonalité d’image particulière, qui force beaucoup sur le rouge, ce qui rend la végétation presque bleue! Moi, je vois ça comme un rapprochement des couleurs des images d’archives de l’époque.
Le générique est superbe, travaillé avec un coté très graphique, et possède une vraie identité musicale (qui tire vers le western) qui sert de thème que l’on entendra régulièrement dans les épisodes.
La série regorge de petites idées très sympa (bien que pas forcément toujours novatrices) :
- La petite « fiche » lors de l’apparition d’un nouveau personnage,
- L’affichage du nombre de balles restantes dans l’épisode Alamo qui fait très FPS,
- le moite-moite, la boisson distillée sous hélium qui donne une voix bizarre!
Des phrases cultes!
« Toi t’es un guignol, toi t’es un guignol, toi t’es un guignol, toi t’es un guignol, voila, ça nous fait 4 guignols! »
Pour autant la série ne vire pas à la farce continuelle, le scénario avance bien et rien n’est laissé au hasard. On a des scènes avec de l’émotion, du drame et des situations épiques! Bref la mayonnaise prend sans problème et je ne suis enfilé les 10 épisodes presque à la suite! Certes parfois on est limite dans le too much, mais c’est tellement second degré que ça passe (comme les accents parfois très exagérés comme celui de la Jane que l’on a du mal à suivre). Les runing gag sont parfois exagérés, comme Chester qui arrive à mettre les deux pieds sur deux mines! Mais on s’attache finalement très vite à ces loosers sympathiques!
Des références à la pelle!
Les influences revendiquées (et assumées) des deux auteurs sont très visibles dans cette saison 1 : cinéma & télé! Cela donne l’occasion de nombreux clin d’oeils à des références du genre. Ci-dessous quelques exemples que j’ai pu noter :
- Lazy company est un clin d’oeil à la « easy company » de band of brothers qui a servi de source d’inspiration.
- « Tu ne le sais pas mais tu es déjà mort » prononcé en Japonais par Hitachi est une des répliques culte de Hokuto no ken, aka Ken le survivant chez nous.
- La chanteuse dans le bar fait très Tex Avery, avec les militaires qui n’en peuvent plus tout comme le loup!
- Le super soldat nazis fait penser aux soldats de Jin-roh (je lis souvent que c’est un clin d’oeil à Star Wars, mais je ne le vois pas ainsi).
- Patriot, le super soldat US est un clin d’oeil à capitaine America.
- Certaines missions rappelleront des souvenirs aux « vieux » comme moi qui ont joué à Wolfenstein!
Autant vous dire que j’attends avec impatience la saison 2 qui ne devrait plus tarder!! Et comme Amazon fait une promo sur l’achat du DVD + Bluray, il serait dommage de vous en priver!
Revue de presse :
Acheter sur Amazon :
Soyez le premier à laisser une critique!
@LazyCompany_OCS mon article sur la saison 1 http://t.co/D1UySqIlbr
Article sur le bluray à suivre! Vivement la saison 2! Bravo et merci!!!
Grosse découverte (légale, c’est important de le noter) du week-end! J’ai adoré! Après deux épisodes un peu mous, la série décole et devienne très efficace. Enorme coup de coeur pour l’épisode musical. Une vraie belle surprise.
Salut melanouille!
Pour moi aussi, c’est une découverte (légale) grâce à Amazon.. Et un bon coup de coeur..