CyberCom est une agence top-secrète américaine. Sa raison d’être? Le développement d’une bio-puce implantable dans un cerveau humain afin d’augmenter ses capacités. Un premier cobaye, Gabriel Vaughn (Josh Holloway, le fabuleux Sawyer de Lost), un ancien militaire d’élite a d’ailleurs été implanté. Mais histoire de compliquer un peu la donne, seuls les personnes dotées d’une très rare mutation génétique peuvent recevoir la puce. Gabriel peut donc accéder en un clignement de paupières à n’importe quelle information disponible en ligne, et hacker n’importe quel système en ligne.
a puce provoque par ailleurs des effets inattendus! Gabriel est en effet capable de recréer une vue 3D des scènes à l’intérieur de sa tête, en interprétant des informations collectées par son cerveau. Bon comme d’hab à la télé, il arrive à recréer des choses super précises à partir de mauvaises images de vidéosurveillance par exemple.. On découvrira très vite qu’il a accepté de se faire implanter la puce pour retrouver sa femme Amelia (Zuleikha Robinson vue elle aussi dans Lost), disparue il y a plusieurs années alors qu’elle infiltrait une organisation terroriste.
Voila pour le personnage principal. L’agence est dirigée par Lillian Strand (Marg Helgenberger, Catherine Willows dans les experts), une chef à l’aspect sévère mais qui est finalement plutôt cool envers Gabriel au final! Ce dernier étant précieux, on lui adjoint un garde du corps de luxe et de charme : Riley Neal (Meghan Ory vue dans OUAT), une agent des services secrets qui quittera à regret sa mission de protection du président . Au début de la série, les deux personnages sont en complète opposition : Gabriel est tête brûlée et indiscipliné, tout le contraire de sa bodyguard.
Pour en finir avec l’équipe, on a le doc Shenendoah Cassidy (John Billingsley), l’inventeur de la puce et qui est très proche de Gabriel. Son fils Nelson Cassidy (P. J. Byrne) travaille avec lui en tant que scientifique. Reste l’agent spécial Chris Jameson (Michael Rady) qui est lui un homme de terrain! Le panorama ne serait pas complet sans Leland Strand (Peter Coyote), le père de Lilian, un homme qui semble avoir la main longue! Les méchants du début de la série sont les Chinois! Fidèles à leur habitude de « piquer » les technologies, ils vont se procurer une puce (améliorée) et l’implanter dans leur cobaye, Mei Chen. Gabriel n’est donc plus seul au monde! Mais, il va vite trouver son alter ego un peu envahissante!
Mon avis
ttention, le titre est un faux amis! Il ne faut pas traduire par Intelligence, mais plutôt le comprendre dans le sens « renseignements », comme dans CIA. Ceci étant entendu, on pourra éviter les blagues du style « intelligence fait dans le bourrin »! Car il est bien question de renseignements ici et pas d’intellect! La puce dans la tête de Gabriel en fait une arme inégalée dans le domaine (enfin, si, celle de Mei Chen est une version upgradée).
Au final, on a donc plus une série d’espionnage mâtinée d’effets spéciaux. Ou quand les experts rencontrent Alias! Le tout sous fond de combats entre les différentes agences qui ne communiquent pas forcément entre elles (cf épisode 4). Car finalement, l’intrusion des chinois du début va vite disparaître des « radars ».
Sauf que la sauce ne prend pas vraiment! Je préfère largement un épisode d’Alias, rythmé et punchy qui va me faire voyager au quatre coins du monde. Ici, on a plus l’impression d’avoir à faire à des impasses scénaristiques! Exit, les méchants chinois, il ne restera que Mei Chen qui s’est « émancipée » des chinois pour devenir une mercenaire. Idem pour l’ex-femme de Gabriel dont le cas est finalement réglé assez vite (mais on ne s’en plaint pas). Et du coup, le fil rouge du complot amorcé à la fin de la saison semble sortir du chapeau et tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Et puis, les complots, ça me fatigue!
Un des points sur lesquels j’attendais la série, c’est le rapport homme-machine et les interrogations éthiques et existentielles provoquées par l’implantation d’une micropuce dans un cerveau humain. La série le traite, notamment sur le dernier épisode avec le décodage du nom du projet « clockwork » (en référence au roman « the ablest man in the world « ) et Riley qui en rajoute une dernière couche en disant que la puce ne rend pas moins humain mais plutôt plus qu’humain. Comme une évolution, un humain 2.0. Ok sur le concept, mais pas convaincu sur la façon dont c’est amené par la série.
Reste les acteurs.. Si le « couple » Josh Holloway / Meghan Ory reste complètement improbable, on s’attache quand même à eux, d’autant qu’une certaine connivence finit par s’installer entre eux et on ne pressent pas de « love interest » entre eux (ce que je trouve bien). On retrouve également quelques visages connus parmis les acteurs récurrents : Michael Trucco (BSG / Fairly legal) dans le rôle de l’ex petit ami de Riley, Lance Reddick (Fringe) est Jeffrey Tetazoo, le désagréable directeur de la CIA qui est farouche opposant du projet Clokwork.
La série reste divertissante pour qui n’est pas trop exigeant, mais ne restera sans doute pas dans les mémoires, d’autant que vu les audiences, une saison 2 est assez peu probable..
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