Je profite de l’accalmie estivale pour reprendre les séries / saisons abandonnées en cours de route faute de temps. Je commence donc par la seconde (et dernière saison) de In the flesh. La série m’a prouvé qu’une série sur les zombies (pardon, les Partially Deceased Syndrome sufferers, les victimes du Syndrome de la Mort Partielle en VF) pouvait être intéressante et pas juste sanglante et ennuyeuse!
On retrouve donc Kieren, qui a toujours autant de difficultés à se faire une place en tant que PDS dans sa bonne vieille ville natale de Roarton, une petite ville perdue du Lancashire qui a été le berceau de la résurrection des Zombies. Entre préjugés, méfiance, et actions d’éclat des extrémistes PDS qui utilisent une poudre bleue pour annuler les effets de leurs traitements pour se retransformer en Zombies, la cohabitation reste compliquée entre « humains » et PDS.
Ce n’est guère plus simple pour Jem, la soeur de Kieren qui doit passer de son statut d’héroïne de la guerre contre les morts vivants à celui de lycéenne tout ce qu’il y a de plus normale. Elle reste hantée et traumatisée par cette expérience et semble avoir bien du mal à passer à autre chose.
Alors que Kieren s’apprête à changer d’horizon pour tenter d’y voir plus clair et enfin donner un sens à sa vie, deux événements vont bouleverser sa vie et la routine de Roarton! Il y aura d’abord le retour de sa BDFF (Best Dead Friend Forever), Amy Dyer. Puis l’arrivée d’une députée de la Chambre des communes issue de Victus, le parti « pro-humain » qui va venir mettre son nez un peu partout en ville. Deux événements à première vue sans aucun lien, mais on va bien vite comprendre que les deux femmes ont visiblement la même cible..
Mon avis
50 nuances de PDS
In the flesh continue d’explorer les états d’âme des PDS et leur façon de réagir face à leur nouvel « état ». La position médiane est parfaitement incarnée par Kieren, qui reste le cul entre deux chaises. Pas un PDS affirmé et fier comme Amy, mais il ne nie pas pour autant son nouveau statut comme Freddie qui pense pouvoir revenir à sa vie d’avant. Mais tout « modéré » qu’il soit, Kieren a tout de même du mal à voir comment les PDS non traités sont considérés.
Un mauvais traitement qui va par ailleurs entraîner une certaine radicalisation d’une part d’entre eux. Ces extrémistes vont œuvrer pour le « second rising« , une seconde vague de zombies, un projet qui fait froid dans le dos! Mais étrangement, certains humains vont aussi œuvrer dans ce sens afin de pouvoir faire revenir à la vie certains de leurs proches. Une idée qui fait tout aussi froid dans le dos. Une convergence étonnante, mais qui va être la dynamique de la saison.
The First Risen
Le first risen, comprenez par là le premier Zombie à s’être éveillé, va donc être la cible de toutes les convoitises. Car selon la mythologie qui s’est créée autour de lui, sa mort permettra le « second rising ». Cette seconde saison va donc mettre le focus sur son identité, offrant bien sûr quelques fausses pistes afin de maintenir un peu de suspens. Malheureusement, si l’on découvre son identité en fin de saison, on en restera sur un bon gros clifhanger sans suite puisque la série n’aura pas de troisième saison. Dommage d’annoncer une seconde invasion zombie, mais sans troisième saison..
Au final
Je retiendrais In the flesh comme la série qui m’aura fait aimer les histoires de zombies grâce à un traitement novateur et un questionnement « sociétal » autour du zombie! Un propos ambitieux, mais qui malheureusement n’a pas été suivi par les audiences. La série se termine donc brutalement. J’imagine que les spectateurs sont plus avides de zombies gore façon the walking dead.. C’est bien dommage! In the baba pour ceux qui comme moi ont apprécié la série.
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