Banshee.. Voila une série qui me laisse perplexe! Ni vraiment convaincu, ni vraiment dégouté! Le pilote aura été finalement à l’image du reste de la saison! Déroutant! La série offre un univers dur, plein de testostérone, qui donne par moment des scènes de bagarres très violentes (spéciale dédicace à la baston entre Carrie et Olek qui est un morceau d’anthologie!) et du sexe explicite (sans pour autant donner dans le hard!).
Synopsis
e faisant désormais appeler Lucas Hood, notre ex-taulard (Antony Starr) va bien vite se rendre compte que tout n’est pas aussi paisible que prévu dans la petite ville de Banshee. Il devra d’abord composer avec Kai Proctor (Ulrich Thomsen), qui dirige l’abattoir local, mais surtout c’est lui qui tient toutes les opérations illégales dans les environs. Le caïd du coin en quelque sorte. Un personnage complexe, issu de la communauté Amish toute proche, avide de pouvoir et qui n’aime pas que l’on conteste ses décisions.
On va vite découvrir qui il cherche dans ce coin perdu : Ana (Ivana Miličević), son ancienne complice, maintenant mariée et qui s’appelle désormais Carrie Hopewell. Mais ce n’est pas seulement pour les beaux yeux de la belle qu’il est là! Elle possède les 10 millions de diamants volés à un certain « Rabbit » (qui s’avérera être son père) et qui l’ont conduit en prison. Sauf qu’elle affirme s’être fait roulée lors de la vente et qu’elle n’a pas un sous en poche! Ce qui n’est pas tout à fait la vérité.
Va s’ensuivre entre les deux un jeu du « je t’aime, moi non plus ». Sauf que personne n’est dupe, ces deux-là, ils sont fait pour vivre ensemble. La belle Ana a besoin d’adrénaline pour vivre, ce dont elle ne dispose plus à Banshee. Mais que l’on ne se laisse pas avoir par son apparence filiforme, c’est une vraie tigresse rompue à l’art du corps à corps (et non, je ne parle pas de sexe!). Et se mesurer à un homme en combat à mains nues ne lui fait pas peur!
Pas plus d’ailleurs qu’au Shérif qui règle la plupart des problèmes avec ses poings plutôt qu’avec son insigne. La faute à ses 15 années passées en prison qui l’ont endurcis. On aura droit à de nombreux flashback sur son passage carcéral et comment il a du lutter pour sauver sa peau. Car le « lapin » (Rabbit) à le bras long et va jusqu’à payer des prisonniers pour lui faire payer son vol. Mais la hargne de Lucas viendra à bout du tueur Albinos envoyé par Rabbit, la aussi au terme d’un sanglant combat..
Mais Lucas ne sera pas seul. Il sera aidé et soutenu par Sugar Bates (Frankie Faison), propriétaire d’un bar qui l’héberge. L’homme est un ancien boxeur et également ancien taulard, ce qui va le rapprocher de Lucas car il connait son secret et sait qu’il n’est pas le vrai shérif. Son second soutien sera Job (Hoon Lee), un hackeur façon « dragqueen », qui me fait beaucoup rire! Sous une apparence « précieuse », mieux vaut ne pas trop le chercher car le garçon a de la ressource. Grand ami de Lucas, il connait son passé et Ana.
Mon Avis
e rythme est finalement relativement lent, on découvre au fur et à mesure les tenants et les aboutissants de cette histoire, principalement via les flashbacks. Pour le coté « sexe, violence et Amish », je reste toujours perplexe.. La série se la joue décomplexée de ce coté pour se donner une contenance, un style « brut de fonderie ». Pas de fioritures dans Banshee! C’est une série de mâles, avec du poil autour! Après, soit on accroche, soit on accroche pas! Je passe évidement sur le coté hautement improbable des situations avec un ex-taulard qui devient du jour au lendemain shérif! Et ces méthodes ne défrisent pas grand monde (hormis son adjoint, mais plus parcequ’il espérait sa place!). Un shérif avec des méthodes de truand (et pour cause), ça choque personne! Le méchant est on ne peut plus caricatural, avec son accent à couper au couteau et sa tronche de méchant (c’est ce qu’on appelle la tête de l’emploi!). Bref, faut pas trop être regardant! Du réalisme dans la baston et le sexe, pour le reste, on passera son chemin!
Je me suis dit que cela pourrait être le fameux « guilty pleasure » cher au sérievore! Après tout, pourquoi pas, un peu de sexe et de violence, ça peu coller à la définition du « guilty pleasure »! Mais non, même pas! J’ai malgré tout regardé toute la saison pour voir ou la série voulait nous emmener, mais j’ai pas beaucoup voyagé!
Du coup, même si la série a été renouvelée pour une saison 2, je pense que je vais passer mon tour et m’arrêter ici, j’ai suffisamment d’autres séries plus accrocheuses à mon planning pour faire une impasse sur Banshee! La saison 1 se conclue assez efficacement, mais sans surprises. Le méchant se fait la malle histoire de pouvoir continuer à jouer les méchants en saison 2. Et la « couverture » de Shérif risque de voler en éclat (OMG!!). Pour autant, j’ai un peu de mal à voir ce que pourra proposer cette saison 2. Tout ou presque ayant été dit. Il n’y a que du coté de Procter ou on peut attendre un peu d’action (sachant que Lucas lui en doit une et que le nouveau chef indien lui chauffe les oreilles).
Par contre, il faut reconnaitre que le générique de Banshee est très sympa, avec une ambiance particulière, soignée. Et le petit effet d’animation sur les photos vient apporter un petit plus. Bref un générique atypique, intriguant, qui donne envie de voir le série. Et finalement, un vrai bon générique, c’est pas si courant!
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