Comme chaque année en février, Disney revient en salles avec un film d’animation. Parfait pour les vacances d’hiver, Zootopie va faire sourire vos enfants mais pas que!!!
Judy Hopps est une lapine au caractère bien trempé et à l’ambition sans limites. Sortie major de sa promo, elle entre dans la police de Zootopie avec la ferme intention d’y faire carrière mais la réalité est tout autre… Placardée à la circulation, c’est pas le fruit du hasard qu’elle se retrouve propulser inspecteur sur une affaire de disparition de prédateurs qui fait frémir les habitants de la ville et leur maire en tête.
DISNEYTOPIE
Welcome in Zootopia, bienvenue à Zootopie, le nouveau film d’animation Disney-Pixar. Un an après la sortie des «Nouveaux Héros» ou «Big Hero 6», le studio de la souris aux grandes oreilles nous propose «Zootopie». Pour découvrir cette immense ville peuplée seulement d’animaux, nous allons suivre une petite lapine espiègle et téméraire du nom de Judy Hopps. Judy Hopps nous vient de la douce ville de campagne dans laquelle vivent ses parents, exploitants agricoles, elle a toujours eu pour ambition d’être policier et devient le premier lapin policier de l’histoire de la police de Zootopie, la grande ville du coin.
Zootopie est une ville divisée en différents quartiers qui permettent à tous les animaux de vivre dans des conditions optimales et surtout de cohabiter entre prédateurs et proies. Pour faire vivre tout ce beau monde, la police de Zootopie veille et Judy compte bien participer au maintien de l’ordre et de la douceur de la ville dirigée par le maire Leodore Lionheart. Elle sera d’abord cantonner à la circulation pour au final se retrouver à gérer une partie de l’enquête concernant une mystérieuse disparition de prédateurs qui met en émoi tous les policiers de la ville. Elle va aussi devoir faire équipe avec Nick Wilde, un renard sournois et arnaqueur de métier, qui ne va pas se laisser commander sans résistance.
Je m’attendais vraiment à voir un film Disney, classique, prévisible voire chiant … Et bien non!! Certes je n’ai pas été bousculé dans les références de mon enfance mais j’ai passé un agréable moment en compagnie de Judy et de tous les personnages de ce monde déshumanisé… en apparence seulement. Ce film commence vraiment avec un aspect coloré, merveilleux, enfantin puis arrive à gagner en épaisseur par une multitude de détails et surtout la mise en place d’une enquête animale qui a vraiment titillé mon intérêt. Une impression de voir cette histoire se développer et qui cherche à satisfaire les petits comme les grands, ce n’est jamais évident à faire mais «Zootopie» y arrive parfaitement. Bon je ne vais pas vous mentir, la fin de ce long métrage est facile mais il ne faudrait pas oublier que c’est d’abord un film d’animation familial qui vise un public jeune.
BUNNY MOVIE
Utiliser l’anthropomorphisme (mot le plus long dans une critique: succès débloqué) n’est pas nouveau chez Disney, Byron Howard, Rich Moore, Jared Bush utilisent donc ce procédé dans «Zootopie» afin de caractériser les personnages rapidement, créer des oppositions évidentes et puis c’est quand même bien rigolo les animaux qui parlent et qui se comportent comme des humains. Les 3 réalisateurs de ce film n’ont pas seulement cherché à amuser nos bambins, ils ont également parsemé leur film de références en tous genres allant de «Breaking Bad» au « Parrain».
La référence et l’hommage ne s’arrêtent pas la, le film en lui même reprend les codes du buddy movie. A la manière d’un «Arme Fatale» ou d’un «Bad Boy», Juddy et Nick compose un duo de personnages que tout oppose et qui finiront par devenir les meilleurs partenaires possibles. A travers une enquête sur des disparitions, les personnages vont tour à tour se défier, s’apprivoiser, se compléter, se disputer pour mieux se retrouver. Le duo donne beaucoup de rythme à l’histoire ainsi qu’une sensation d’aventure et de fraîcheur chez le spectateur. J’ai malgré tout une petite réserve sur le fait que toutes ces références soient bien assimilées et comprises par les plus jeunes… Au final, le film se retrouve le cul entre deux chaises: faire plaisir aux enfants et/ou faire plaisir aux adultes.
Un film d’animation Disney, Pixar ou Dreamworks avance toujours comme argument marketing son casting vocale. Pour les USA, nous avons droit à Ginnifer Goodwin (Once Upon A Time), Jason Bateman (Comment tuer son boss?), JK Simmons ou encore Idriss Elba. Le casting français n’a pas à rougir avec Claire Keim, Pascal Elbé, Fred Testot, Alexis Victor (voix française de Bradley Cooper, James McAvoy), Marie Eugénie Maréchal Gouée (voix française de Keira Knightley, Kirsten Dunst) ou encore Thomas Ngijol dans un second rôle génial et drôle.
Un Disney sans une chanson phare, ce n’est pas possible. «Zootopie» est un film sans chanson toutes les 5 minutes et c’est tant mieux car je déteste ça depuis ma plus tendre enfance. C’est Shakira qui a donc hérité de cette lourde tâche et un personnage d’une gazelle blonde au déhanché muy caliente a spécialement été créé pour l’occasion.
A voir? Un film pétillant pour les plus petits, référencé pour les plus grands. Un film d’animation Disney qui se tient bien par son aspect buddy movie malgré une fin légèrement facile.
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