La communication autour de la gestion du Marvel Cinematic Universe n’était pas la plus simple autour de cette nouvelle aventure du tisseur.
Au départ considéré comme le premier film de la phase 4, on a finalement eu le droit à un « non, non, en fait c’est le dernier de la phase 3 ». Ceux qui comme moi ont vu Avengers : Endgame se sont alors posés LA question :
Comment est-ce que Spider-Man : Far From Home peut-être la conclusion d’une phase après l’énorme conclusion à 11 ans d’histoires ? Est-ce qu’on va revivre le syndrome Ant-Man qui était la conclusion de la phase 2 sans aucune raison après Avengers : L’ère d’Ultron ?
Forcément, avec toutes ces questions, j’allais le voir avec pas mal d’appréhensions. Mais maintenant que le film est vu, voyons ensemble ce qu’il nous propose.
Petit message de prévention : je ne spoilerais pas les événements survenus dans Spider-Man : Far From Home. Néanmoins, j’y spoilerais les événements d’Avengers : Endgame qui est encore en salles un peu partout. Si vous n’avez pas vu le film, vous voici prévenus ! Continuez à vos risques et périls.
Spider-Man : Far From Home se déroule après les événements survenus dans Avengers : Endgame. Le monde reprend son rythme petit à petit tandis que Peter se remet de la mort de Tony. Un grand besoin de vacances se fait ressentir, ce qui tombe bien puisque sa classe part pour un voyage scolaire à travers l’Europe.
Malheureusement, tout ne va pas se passer comme prévu puisque divers créatures appelées les Elémentaires vont se mettre à attaquer un peu partout.
Je vais me permettre d’être franc : je n’avais aucune attente envers ce film. Après Avengers : Endgame, j’étais plutôt du genre à vouloir une pause d’un an, un an et demi pour ensuite lancer une phase 4 qui ait un vrai aspect « nouvelle aventure ».
Mais au delà de ça, Spider-Man : New Generation était réellement exceptionnel alors forcément, revenir à une formule plus classique ne me donnait pas plus envie que ça.
Je dois reconnaître que je suis ressorti de la salle globalement satisfait par ce Spider-Man : Far From Home. La recette Marvel est ici bien utilisée et nous donne une impression finale moins « produit pré-fabriqué » que pour Captain Marvel par exemple. L’humour est bien dosé et les scènes d’action sont pour la plupart du temps bien réalisées. On comprend tout ce qui se passe dans l’action, en suivant de manière fluide les déplacements de l’araignée au milieu des ennemis.
Des scènes d’action d’ailleurs parfois impressionnantes au niveau des effets spéciaux avec les capacités de Mysterio (incarné par un Jake Gyllenhaal assez jouissif et charismatique au passage) bien exploitées. On a de vraies bonnes séquences visuelles qui nous en mettent plein la vue.
Néanmoins, heureusement que Marisa Tomei est là pour me rappeler mon hétérosexualité.
Mais l’intérêt principal du film se trouve dans son personnage clé.
Voir Peter essayer de jongler entre ses obligations en tant que super-héros, sa vie de lycéen et ses émotions entre l’amour qu’il porte à MJ et la tristesse d’avoir perdu Tony Stark… La formule fonctionne vraiment bien ici.
Elle fonctionne d’ailleurs mieux que dans Homecoming.
On ajoute à ça deux scènes post-génériques vraiment géniales qui devraient faire réagir et on obtient un bon divertissement pour toute la famille. C’est du Marvel et ce film ne révolutionne pas la formule. Mais il fait le boulot et il le fait plutôt bien.
Je maintiens néanmoins mon avis sur un point. Spider-Man : Far From Home n’est pas une réelle conclusion mais une parfaite ouverture vers le futur du Marvel Cinematic Universe. Il aurait été parfait en tant que premier opus de la phase 4.
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