Semaine plutôt calme en matière de ciné, j’ai hésité à aller voir « Le Transporteur : l’héritage », mais après la souffrance du visionnage de « Hitman : Agent 47 » je me suis dit qu’une nouvelle adaptation de jeux vidéos au cinéma pourrait m’être fatale. C’est dont tout naturellement que je me suis tourné vers « Prémonitions » (« Solace » en VO) de Afonso Poyart.
Suite à une série d’homicide, deux agents du FBI patinent dans leur enquête et doivent faire appel à John Clancy, un docteur aux pouvoirs étranges qui pourra les aider à mettre la main sur l’auteur de ces meurtres sanglants. Bienvenue dans « PREMONITIONS »!!
COMME UNE PRÉMONITION…
J’ai l’habitude de dire que les bandes annonces sont comme les apparences, elles sont souvent trompeuses. J’aime beaucoup cette phrase, mais dans le cas de notre film du jour, elle ne fonctionne pas du tout… En effet, la BA de « Prémonitions » nous vendait un thriller avec une série de meurtres a élucider, un trio de flic mené par un Anthony Hopkins tout en vision et punchline, et avec pour grand méchant, Colin Farrell. La particularité du personnage de Hopkins, John Clancy, c’est qu’il a des visions du futur, des prémonitions, et que dans le cadre d’une enquête policière il doit affronter Charles Ambrose, un tueur en série, qui possède les mêmes « pouvoirs » que lui à un niveau légèrement supérieur. L’idée de base du film est originale avec un côté mystique et paranormal et le réalisateur brésilien de ce film, Afonso Poyart, tient vraiment à mettre sa réalisation au service de celle-ci.
En effet, les cadres sont assez bien réfléchis, les visions imagées de Clancy et Farrell sont bourrés d’idées de mise en scène visuellement intéressantes (slow-motion, stop-motions) mais parfois on n’est pas loin d’effets un poil trop clipesques ou encore à deux doigts de voir des images sorties tout droit d’une publicité pour une eau minérale des Vosges. Pour faire un bon thriller, il faut travailler une ambiance afin de faire naître chez le spectateur un mélange de peur et de curiosité. Malheureusement le « Premonitions » de notre nouvel ami Afonso ne nous offre pas cela et à vrai dire on s’ennuie ferme car on ne ressent jamais d’empathie pour aucun des personnages. Pourquoi ?? C’est la question à laquelle, on va essayer de répondre tous ensembles…
AU FAIT, ELLE SORT QUAND LA SAISON 3 DE TRUE DETECTIVE ??
En regardant ce long métrage, j’ai eu la sensation d’être sur mon canapé, un dimanche après-midi devant TF1. Le film commence avec un banal duo de flics interprétés par Jeffrey Dean Morgan (Agent Joe Merriweather) et Abbie Cornish (Agent Katherine Cowles) qui nous renvoie à un bon vieil épisode des Experts à Miami ou plutôt à Atlanta pour le coup. Pour rester dans le ton de la première chaine française, j’ai eu l’impression d’être devant un concours de sosie : le sosie de Robert Downing Jr associé au sosie de Charlize Theron. Je suis méchant, je vous l’accorde, mais vraiment le film souffre d’un sérieux problème de rythme et j’ai dû trouver de quoi m’occuper pendant son visionnage, même l’arrivée de l’immense Anthony Hopkins n’y changera rien.
On assiste à une enquête basique avec pour seule originalité les prémonitions de notre docteur Clancy pour tenter de traquer son adversaire Ambrose. Le film nous dit clairement qu’Ambrose possède toujours une longueur d’avance par rapport aux policiers et tout nous est explicitement montré à l’écran même les fameuses prémonitions. Résultat des courses, aucun suspens, aucune surprise et la sensation d’avoir un coup d’avance sur deux « visionnaires »qui en possèdent déjà un sur le commun des mortels… Dommage que l’originalité du film cause la perte d’intérêt de celui-ci. J’ai bien senti que le réalisateur cherchait à se rattraper sur les interactions des personnages avec un pseudo combat d’idéologies entre Katherine la psychologue et Clancy armé de son don si spécial, il tente également de traiter différents thèmes tels que la souffrance, la maladie, l’euthanasie mais là aussi c’est extrêmement flemmard et peu attrayant. Pour cacher la misère, la musique et l’ambiance sonore du film est assez médiocre, rapidement oubliable alternant morceaux de musique classique chers à Clancy à des morceaux d’ambiance « frisson » alourdis par du piano à faire rougir l’ensemble du groupe « Fauve ».
A voir ? Pour le duo Hopkins – Farrell mais qu’on ne voit que furtivement ensembles. Malheureusement le film se fait manger par son idée de base originale mais bien trop complexe à mettre en scène pour les frêles épaules Afonso Poyart.
Soyez le premier à laisser une critique!
Mon avis sur #Premonitions pour GeeKroniques !!! Que vaut la rencontre Hopkins – Farrell ??
Anthony http://t.co/MKqwjLHlUx
RT @GeeKroniques: Nouvel article : Premonitions – http://t.co/kSKwC2rqcV http://t.co/96um6bgzWN
RT @GeeKroniques: Nouvel article : Premonitions – http://t.co/kSKwC2rqcV http://t.co/96um6bgzWN
RT @GeeKroniques: Nouvel article : Premonitions – http://t.co/kSKwC2rqcV http://t.co/96um6bgzWN
@GeeKroniques possible je dis ça mais je n ai pas encore vu #LaTerreBrulee mais j’ai comme une http://t.co/5hBt1ZbykP