MAD MAX FURY ROAD

30 ans après le dernier volet de la saga MAD MAX (Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre), papy Miller nous revient avec MAD MAX FURY ROAD !!! Un film alléchant et très attendu grâce à des teasers excitants et des bandes annonces plus folles les unes que les autres, mais petit retour sur une saga mythique et emblématique du post-apocalyptique au cinéma!

342838

  • 1979 : MAD MAX, film qui lança la carrière internationale de Mel Gibson et qui nous présente la naissance d’une icône « Max » par le biais de la vengeance et de la loi de la route. Ce film nous dépeint une société en déclin qui commence tout doucement à sombrer dans l’injustice et le non-respect de la loi.
  • 1981 : MAD MAX 2 : LE DÉFI, deuxième opus dans lequel on plonge totalement dans le post apo (suite à un choc pétrolier) avec une fois encore Mel Gibson dans le rôle vedette. Mon film préféré dans cette trilogie, qui représente à mon sens tout l’imaginaire lié à cet univers.
  • 1985 : MAD MAX 3 : AU DELÀ DU DÔME DU TONNERRE, le mal aimé de la saga !!! Trop enfantin pour certains, trop  « mainstream » pour d’autres… Je ne peux pas donner tort à ces détracteurs mais la saga MAD MAX est un tout et aucun film ne peut lui être retirée. MAD MAX 3 est pourtant un film qui offre un univers très poussé (une ville, une organisation, de nouvelles perspectives) et qui mérite d’être un petit peu plus aimé…

Bon maintenant on est en 2015, Que vaut ce FURY ROAD ? Tom Hardy fait-il mieux ou moins bien que Mel Gibson ?

mad-max-critique-1

L’histoire de MAD MAX FURY ROAD se déroule après un choc pétrolier qui a plongé le monde dans la folie (comme dans MAD MAX 2), on fait donc connaissance de Max Rockatansky , un ancien flic (tiens, tiens comme dans MAD MAX 1) qui se retrouve prisonnier d’un clan dirigé de mains de maître par  « Immortan Joe ». Une des plus puissantes guerrières de « Joe », « L’impératrice Furiosa », va détourner un convoi initialement prévu pour un échange d’eau contre du carburant mais qui en fait contient les biens les plus précieux de notre dictateur : ses femmes, ses objets sexuels, ses  » ventres ». Max se retrouve bien malgré lui au bout milieu du désert entre courses poursuites et violences meurtrières…

ON THE ROAD AGAIN !!!!!

Si je devais rapidement résumer MAD MAX FURY ROAD, je dirai que c’est MAD MAX 2 dopé à la nitro complété par l’univers du 3. George Miller a été très très généreux avec nous à tous les niveaux :

UN UNIVERS COMPLET : Comme tous les MAD MAX, l’histoire est simple et efficace mais surtout complétée par une multitude de détails suggérés ou complètement affirmés par le réalisateur. On nous propose un clan organisé et divisé en castes dominé par  « Immortan Joe » qui possède une importante source d’eau qui lui permet de diriger une armée de soldats fous (warboys), de dominer son peuple et d’échanger sa richesse avec d’autres clans voisins.

LE VISUEL : quelle claque visuelle mes amis !!! Des couleurs vives et chaudes qui rappellent la terre aride dans laquelle se déroule l’histoire, une façon de filmer la nuit avec une teinte bleue tellement magique et envoûtante mais surtout des scènes d’actions complètements dantesques lors de courses poursuites folles qui constituent la majorité du film. Miller maîtrise la longueur, la largeur et même la hauteur de chacun de ses plans. Il n’oublie pas d’étoffer son récit par de nombreux détails que ce soit avec des véhicules tous travaillés et uniques, les tenues différentes en fonctions de la faction ou du clan concerné, des maquillages marquants et de la diversité dans les personnages secondaires qui séduisent le public dès le premier regard. Quand je parlais de générosité, vous allez être servis mes amis !!!

DU SYMBOLISME : Ce FURY ROAD s’enrichie de mystique et de religieux comme le culte  presque divin d’ « Immortan Joe »  qui lui permet de diriger son peuple mais aussi tout ce qui entoure la route et ses dangers avec le volant comme symbole de puissance et d’évolution chez les  « warboys » . On trouve  même des références à la mythologie nordique et son  « Valhalla » promis aux guerriers morts sur la route avec un cérémonial très particulier et codifié.  Tous ces rites donnent une saveur particulière à l’histoire et rajoutent au côté violent et risqué de ce monde post apo.

LA MUSIQUE : une BO à l’image du film, de son univers et de la proposition artistique de son réalisateur. Un mélange de métal pour accentuer la violence des scènes et de ce monde, de symphonique pour appuyer les enjeux et les moments forts en émotions, d’électro pour ajouter une touche futuriste à la dystopie qu’est cette histoire et surtout beaucoup de percutions pour amplifier le coté brute, animal et tribal des humains qui peuplent cet enfer sur Terre.

mad max fury road

FURIEUSEMENT JOUISSIF !!!!!

On a parlé de l’univers de ce MAD MAX mais les personnages dans tout ça ??

  • MAX ROCKATANSKY : pour beaucoup, le rôle de MAX c’est Mel Gibson !!! Compliqué pour Tom Hardy de passer après une légende et un acteur qui a commencé sa carrière internationale avec ce personnage, SON personnage. Personnellement, je l’ai trouvé bon malgré un jeu basé essentiellement sur des regards, des grognements mais surtout par peu de lignes de dialogues. Le problème de ce MAX, c’est qu’il est un peu effacé par « L’impératrice Furiosa ».
  • IMPÉRATRICE FURIOSA : interprétée par Charlize Theron au sommet de sa forme, LE PERSONNAGE de ce film. Une femme forte, badass, mutilée et blessée par la vie mais qui fait plaisir à voir dans un cinéma souvent machiste et dans lequel la femme sert souvent de faire-valoir à un héros viril.
  • NUX : un warboy, le personnage qui connait la plus grosse évolution dans cette histoire. On fait sa connaissance alors qu’il se sert de MAX comme perfusion vivante, qu’on apprend à détester pour mieux l’apprécier… Ce personnage est interprété par Nicholas Hoult qui avait vu jouer dans les derniers XMEN (Le Fauve), « Warm Bodies » ou encore  » Jack le chasseur de géants » .
  • IMMORTAN JOE : le tyran, le big boss de ce MAD MAX FURY ROAD !! Un physique dingue, une présence constante et menaçante. Pour la petite histoire, ce  « Joe » est interprété par Hugh Keavs-Byrne qui jouait « Toecutter »  dans MAD MAX 1. Aucun lien entre les personnages mais c’est une preuve supplémentaire de la générosité de George Miller.

mad-max-fury-road-600x300

A voir ? OHH OUUII !! Une claque, une proposition de cinéma riche et généreuse. Un véritable spectacle de 2 heures pour 150 millions de dollars de budget (pour rappel Avengers 2 a couté 250 millions de budgets, casting oblige…). Foncez tête baissée et peut être qu’on se verra au Valhalla pour  discuter de ce MAD MAX FURY ROAD!!!!

 rwp-review id= »0″]

Envie de réagir? Dans ce cas, n’hésitez pas à le faire via les commentaires ci-dessous!
L’article vous à plu? Partagez-le sur les réseaux sociaux via les boutons juste au dessus. Si vous avez rédigé une critique, n’hésitez pas à laisser un lien vers votre article.
Si vous voulez être informé des prochaines critiques, abonnez-vous au flux RSS ou à la newsletter. Une application Android est également disponible!
width=

Article écrit par Anthony

Grand consommateur de films, mais attention : j'aime la qualité!!! SF, fantastique, action, réflexion, comédie, français, étranger, drame, biopic, etc, etc, ... du moment que c'est fait avec le cœur et non avec les pieds!!!

79 articles

2 réflexions sur « MAD MAX FURY ROAD »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.