Ce qui devait arriva, à force de limite voler la vedette à Gru, leur chef vénéré, les minions ont finis par avoir leur propre film! On va donc découvrir les minions avant Gru, le film est donc en quelque sorte un préquel des deux films de « Moi, moche et méchant ». Après une rapide introduction qui nous montre l’évolution des Minions au fil des ages, on va les retrouver au bord du désespoir : ils n’ont plus de méchant chef à qui se vouer! Il faut dire aussi qu’ils sont responsables de la fin de beaucoup de grands méchants à cause de leur maladresse innée!
Les Minions avant Gru
Pour sauver sa tribu de la dépression, l’intrépide minion Kévin décide de prendre les choses en main et de partir à la recherche d’un nouveau « Grand Méchant » qu’ils pourront tous servir! Il quitte donc leur repaire caché au fin fond de l’antarctique, accompagné de Stuart, le joueur de guitare et du jeune Bob qui est à la fois impatient et effrayé de partir ainsi à l’aventure. Arrivés à New-York, ils vont commencer leur quête et vont découvrir l’existence de Scarlett Overkill, une méchante élégante et ambitieuse déterminée à dominer le monde et à devenir ainsi la première femme super-méchante. Justement, elle est présente à la convention des méchants (la « Vilain Con ») qui se tient à Orlando. Voila donc notre trio qui se met en route! Ils ne sont pas au bout de leurs surprises (et nous non plus d’ailleurs)!
Mon avis
Le ton est donné d’entrée avec le générique de Universal Pictures qui est chanté par un coeur de minions qui a fait marrer toute la salle! Le film dure une heure 30, mais reste assez dense pour que l’on sorte content de sa séance malgré tout. Les gags s’enchaînent sur un sacré rythme, c’est assez souvent tarte à la crème, mais c’est finalement plutôt efficace. Les parents ne sont pas oubliés, les films regorge de nombreuses références (qui nécessiteront probablement un revisionnage attentif lors de la sortie vidéo) qui vont leur parler bien plus qu’aux enfants. En vrac, j’ai noté par exemple des références à King-Kong, aux Beattles traversant Abbey Road, ou encore aux super-héros (avec Bob en mode « Octopus »). Le film a également la bonne idée de nous ressortir quelques tubes des années 60 (l’action se déroule en 1968) avec des chansons des Beatles, des Doors ou des Turtles, histoire de rythmer l’action et les scènes comiques. Le film se termine sur une « guest star » de Gru afin que l’on découvre sa première rencontre avec les minions.
Retrouvez vos 5 ans!
On va pas se le cacher, le film repose en grande partie sur les mimiques des Minions et les gags de situation. Mais bon, même du haut de mes (presque) quarante printemps, je dois avouer que j’ai souvent ris de bon coeur! Car mine de rien, avec des personnages qui parlent un baragouin incompréhensible hormis quelques mots (les « banana », « copains » entre autre), tout passe par l’expressivité des personnages. Une évidence et une réussite, mais un sacré challenge quand on regarde un peu en arrière dans l’histoire des films d’animation en image de synthèse avec parfois des visages peu expressifs. Techniquement, le film reste au top, avec toujours la même patte graphique colorée que l’on connait depuis le début de la franchise. Les décors sont très réussis visuellement parlant, même si on reste dans un aspect « cartoon » certains sont quasi photo réalistes. Mais malgré les références dont je parlais juste avant, le film est clairement destiné aux plus jeunes. La trame est très classique et bien moins originale que celle du premier Moi, moche et méchant. Mais si comme moi, vous avez su garder votre âme d’enfant, vous devriez passer un agréable moment (avec ou sans enfants d’ailleurs, assumez un peu) devant ce film très popcorn! Et puis rigoler un peu, ça ne fait jammais de mal, ne l’oubliez pas!
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