C’est avec un peu de retard que j’ai découvert le film « Les Boxtrolls » en compagnie de mes enfants. Séduit par l’ambiance graphique et l’histoire originale, nous sommes donc allés voir le dernier des studios Laika!
n découvre la ville de Cheesebridge, un lieu étrange où le fromage a plus de valeur que l’or! Dans les sous-sols de cette ville se cachent d’étranges créatures vêtues de cartons recyclés : les Boxtrolls. Ils ne sortent de leur cachette qu’à la nuit tombée pour récupérer toute sorte d’objets qu’ils bricolent. parmi eux vis Oeuf, un petit garçon orphelin qu’ils ont recueillis tout bébé. Bien qu’ils semblent parfaitement inoffensifs, les habitants humains semblent craindre leur drôles de voisins.
le dératiseur Archibald Trappenard, qui traque et capture les Boxtrolls semblent utiliser cette peur à son compte. Il demande (et obtiens) un couvre-feu pour traquer en toute liberté les Boxtrolls. Mais traquenard n’est pas un altruiste, non ce qu’il veut c’est obtenir la reconnaissance de tous et obtenir un « chapeau blanc » qui fera de lui un des dirigeants de la ville. Une ambitions qui l’a mené à de biens noirs desseins..
Mon avis
éalisé par le studio américain Laika à qui l’on doit déjà les réussis Coraline et l’étrange pouvoir de Norman, les boxtrolls conserve l’esthétisme particulière qui fait la marque de fabrique du studio et surtout le procédé d’animation en « stop-motion », c’est à dire animé image par image. Un procédé de moins en moins utilisé, mais qui a fait également les beaux jours d’un autre studio très connu et cette fois-ci Anglais : Aardman. Et en cette période ou l’animation est majoritairement produite ou assisté par informatique (sauf chez quelques irréductibles comme Ghibli qui en emploi assez peu), c’est assez plaisant de retrouver cet aspect « artisanal ». D’autant que pour le coup, tout est fait pour montrer que c’est du « fait main » : aucun cercle n’est rond, tout est assez biscornu,.. Bref la carte du fait main est jouée au maximum, mais moi j’aime bien!
Techniquement, c’est toujours bien foutu, certaines scènes assez dantesques en terme d’animation, notamment avec le « robot » de Trappenard. L’ambiance gothique qui n’est pas sans rappeler l’univers de Tim Burton, est vraiment très agréable (pour peu que l’on soit amateur du genre).
Le film est une adaptation du roman d’aventures fantastiques « Les Chroniques de Pont-aux-Rats » (« Here Be Monsters » en VO) de l’auteur anglais Alan Snow, paru en 2006, un espèce de croisement entre Tarzan et les fraggle rocks! Certes l’histoire est assez classique et il ne fait aucun doute que les Boxtrolls finiront par l’emporter à la fin, mais l’animé est plutôt bien rythmé et les Boxtroll assez attachants! Mention spéciale pour le méchant, très théâtral et efficace dans son rôle (on adore le détester)! En toile de fond, de la désinformation enrobée de manipulation et l’aveuglement des élites! Pas toujours subtil, mais on évite la leçon de morale pesante malgré tout (c’est déjà pas mal). Une seconde lecture qui aura très certainement échappé à mon plus jeune fils (6 ans) qui s’est bien amusé à suivre les aventures d’oeuf et de ses compagnons! Constat un peu plus mitigé pour mon second fils (11 ans) qui à moins apprécié les facéties des Boxtrolls et sans doute pas décodé la toile de fond.
Bref un film agréable a voir en famille!
Soyez le premier à laisser une critique!
RT @GeeKroniques: Nouvel article : Les #Boxtrolls – http://t.co/hCgZPtdK0c http://t.co/vmZ1A1PWAZ