Les fêtes déjantées qui vont un peu trop loin sont un genre à part dans le cinéma! Pas forcément ma tasse de thé, mais j’avoue avoir bien rigolé avec le premier opus de Very Bad Trip (j’ai d’ailleurs le second à regarder). Joyeux Bordel (Office Christmas Party) est dans le même registre, même si comme l’indique le titre VO, la fête sera dans le cadre du travail. Alors let’s Party!!
Clay (T.J Miller) est un patron à la cool d’une société informatique. Ce n’est pas vraiment un gestionnaire, mais plutôt un patron paternaliste qui tient à ses employés. Tout le contraire de sa sœurCarol (Jennifer Anniston), une pure gestionnaire qui ne voit que les chiffres. Patronne des affaires familiales depuis le décès de leur père, elle débarque la veille de Noel pour annoncer la fermeture de la filiale dirigée par Clay car elle n’est pas assez rentable!
Mais Clay ne s’avoue pas vaincu et aidé par Josh (Jason Bateman), son bras droit, il promet la signature d’un gros contrat pour sauver ses employés. Avec Tracey (Olivia Munn), une développeuse talentueuse, et malgré Mary (Kate McKinnon), la DRH coincée du cul, il vont organiser une fête pour Noel dans les locaux afin de convaincre leur client Walter (Courtney B. Vance) de signer.
Bien sûr, tout va aller de travers dans cette soirée, pour notre plus grand plaisir! Excès, rebondissements en tout genre et personnages déjantés au menu. Clay parviendra-t-il à sauver sa boite??
Mon avis
Joyeux Bordel est dans la pure ligne des films avec une fête déjantée (Projet X ou les Very Bad Trip) et offre donc un scénario sans grandes surprises! Le film tape souvent en dessous de la ceinture et ne cherche guère le réalisme (le sauvetage de la fin est complètement bidon) ou à développer ses personnages qui restent assez caricaturaux. Pourtant, je dois avouer m’être plutôt bien marré à suivre la bande de bras cassés et leurs extravagantes aventures!
Joyeux Bordel assume plutôt bien son sujet et va jusqu’au bout du truc (pour le meilleur et pour le pire). Pas de demi-mesures dans le film! Ajoutez à cela une bonne dose de bons sentiments et vous obtenez un cocktail que tous n’apprécieront pas. Il faut simplement prendre le film comme un simple divertissement qui ne se prend pas le moins du monde la tête. Si vous êtes en phase avec ce postulat, vous devriez vous laisser emporter par le film.
Peut-être que le rythme du film aurait gagné en dynamisme avec une durée plus courte (le film fait 105 minutes), mais on ne s’ennuie pas malgré tout.
Un casting réjouissant
Jennifer Anniston en salope sans coeur adepte de Krav-maga, ça le fait plutôt bien! On regrette presque de la voir s’attendrir sur la fin du film et revenir à des meilleurs sentiments vis-à-vis de son frère. Un frère campé par un T. J. Miller toujours aussi bon pour incarner des losers attachants. Son personnage a d’ailleurs pas mal de points communs avec le Elrich Bachman qu’il incarne dans l’excellente série Silicon Valley. Mais surtout, je crois que je suis tombé amoureux de Olivia Munn qui incarne la geek la plus sexy jamais vue! Une beauté naturelle comme je les aime, mais je m’emporte, je crois!
Au final
On ne rit jammais assez! Si vous êtes d’accord avec cela, allez donc voir Joyeux Bordel pour vous détendre et faire marcher vos zygomatiques! Certes, pas de subtilités ou de surprises, mais un film somme toute efficace avec un casting qui semble s’être plutôt bien marré pendant le tournage (cf le bêtisier du générique de fin). J’ai d’ailleurs souvent pensé à Gaston Lagaffe et au fameux contrat à signer avec Mr Demesmaeker. Un contrat qui n’est jamais signé à cause des gaffes de Gaston et qui est un running gag de la BD..
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