Équipe de rêve aux manettes de Real drive, puisque l’histoire est de Masamune Shirow (le « pape » du cyberpunk japonais) et la réalisation assurée par production IG (ghost in the shell, Jin-Roh, Blood +,…). Co-produit et diffusé sur NTV en 2008, l’animé se déroule en 2061. Le réseau informatique s’est considérablement développé, il se nomme désormais Meta Real Network ou « Métal », et le concept original c’est le parallèle fait entre le Métal et l’océan. En effet, le métal est un océan de données dans lequel on plonge littéralement. Masamune Shirow oblige, beaucoup de questions et de dérives autours du Métal, les bas instincts de l’homme reprenant le dessus.
Autant vous prévenir, si l’on retrouve les thèmes chers à Masumune Shirow (le réseau, les intelligences artificielles, les paradis virtuels, interactions réel-virtuel,…), on retrouve aussi un rythme très lent, beaucoup de dialogues et peu d’action, il faut s’accrocher car l’histoire s’installe tranquillement. On a même certains épisodes un peu inutiles, comme l’épisode 11 avec le joueur de violon qui n’apporte rien à l’histoire (savoir que Eiichiro a été un très grand joueur de violon dans sa jeunesse est « hors sujet »), ou l’épisode 14 qui est un condensé des 13 premiers épisodes…La candeur et la naïveté de Minamo apporte un peu de fraicheur à cet univers « cyber », mais elle peut parfois « agacer ». Le fait qu’elle soit la seule à ne pas avoir de cyber-cerveau, permet de réaliser la mesure de l’ampleur de l’évolution technique, et fait d’elle un quasi « paria » puisque beaucoup de choses lui sont inaccessibles (ou du moins plus difficilement) du fait de l’absence de cyber-cerveau.
Le chara-design est un peu surprenant au départ, le trait est rond, et les cuisses des filles plutôt larges… Mais on s’y habitue après un petit moment. Gros travail également sur le design des bâtiments et des véhicules qui sont plutôt réussi. Les bâtiments sont très aériens, ouverts sur l’extérieur, avec beaucoup de verdure, bref un peu l’idée que l’on se fait des bâtiments du futur. Déception par contre du coté de la musique, elle passe plutôt inaperçue lors du visionnage de l’animé. On est bien loin d’un Ghost in the shell avec ses musiques qui vous prennent aux tripes (mais tout le monde n’est pas Kenji Kawai)!
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Ca a l’air interessant, mais le fait que tu dises que le rythme est assez lent me fait peur :/
c’est clair qu’il faut s’accrocher, et ne pas être allergique aux rythmes lents..