La boxe au cinéma, ce n’est pas nouveau. Comment ne passer citer la saga « Rocky », ou encore « Ragging Bull »…. Depuis le 22 juillet 2015, un petit nouveau monte sur le ring : « La Rage au Ventre » ou « Southpaw » chez nos amis ricains : le dernier film d’Antoine Fuqua après « The Equalizer » ou encore « Training Day ». Ce qui m’a donné envie de voir ce film ?? La présence de l’acteur aux multiples facettes et talents, j’ai nommé Jake Gyllenhaal !! Cette fois-ci, il campe le personnage de Billy Hope, un boxeur talentueux mais arrogant qui a connu l’orphelinat, la prison avant de vivre la gloire d’un champion de boxe qui n’a jamais perdu un seul combat. Lors d’un gala de charité pour l’orphelinat qui l’a vu grandir, une bagarre éclate et sa vie se voit brisée par la mort tragique de son épouse aimante … Rachel.
OU VA LA HAINE ??
« La Rage au ventre », son titre français reflète bien la personnalité de notre champion Billy, un mec légèrement arrogant, bagarreur, aux excès de violence que seule sa femme peut maîtriser. Dans son long métrage, Fuqua nous sort le combo du film de boxe : la chute d’un champion, le retour aux fondamentaux du sport par l’abnégation, l’entrainement, la simplicité et le happy end tant entendue pleine de bon sens et de morale. Rien de bien original dans ce film mais le tout est tellement maîtrisé de round en round, de scène en scène malgré quelques lourdeurs et problèmes de rythme. Après tout l’endurance est aussi très importante en boxe donc il faut savoir s’économiser dans les moments de domination de son adversaire… En parlant de boxe, la réalisation d’Antoine est superbe avec des combats lisibles, immersifs et une utilisation des ralentis excellente qui renforce le coté brute et plein de rage de notre héros écorché par la vie. Niveau musiques, on oscille entre des musiques type « téléfilm allemand des années 80 du dimanche après-midi sur M6 » et du rap très nerveux avec le super morceau d’Eninem (un autre écorché de la vie) et son « Phenomenal » : un titre qui frappe comme un bon crochet du gauche !! Le point fort de cette rage au ventre, c’est son casting et bien sur Jake Gyllenhaal !!!
LA BOULE AU VENTRE
Jake est ici encore magistral dans son rôle de champion déchu qui enchaîne galère sur galère, il doit gérer la mort de sa femme, sa chute sportive et financière ainsi que la perte de la garde de sa fille. Notre premier rôle est encore une fois très investi dans son personnage et il a suivi une préparation de sportif de haut niveau jusqu’à en vomir ses tripes au sens propre comme figuré. Physiquement affûté mais surtout extrêmement touchant dans ses interactions avec les autres personnages, j’ai rapidement oublié l’acteur pour ne voir que le boxeur Billy en quête de rédemption. Le moteur de sa renaissance et sa quête juridique pour ré-obtenir la garde de sa fille, elle se fera par le biais de la rencontre avec Titus (incarné par Forest Whitaker), son nouvel entraîneur. Malheureusement, on nous propose un personnage cliché pour faire le nouveau mentor de Hope : l’éducateur social des rues porté par la boisson… Le déclin de notre champion commence lorsqu’il perd sa femme (Maureen) lors d’une malheureuse bagarre, c’est la belle Rachel McAdams qui endosse ce rôle et elle y est sexy comme jamais. La relation Maureen-Billy sonne juste mais légèrement beauf à grand coup de « bébé » et pas aidée par une VF déplorable… Je pense que le personnage qui m’a mis le plus la boule au ventre est Leila, la fille de Billy (interprétée par Oona Laurence). Elle m’a vraiment fendu le cœur par son jeu, son destin et par sa relation compliquée avec son père. Je tenais à la souligner car les enfants au cinéma ne sont pas toujours convaincants… Par contre, certaines parties de cette histoire de revanche sur la vie ne m’ont vraiment pas convaincue !! L’après meurtre de Rachel ne trouve jamais de réponses d’un point de vue judiciaire, en effet, on ne cherche même pas à trouver le coupable. Il y a aussi la facilité qu’a Billy pour retrouver les sommets médiatiques et sportifs de la boxe qui me parait un poil trop gros pour être vrai, ce ne sont que des détails qui ne gâchent en rien le plaisir du visionnage et l’aspect viscéral de cette œuvre.
A voir? Pour un Jake Gyllenhaal encore en grande forme dans une histoire brute, sincère et violente à l’image de son héros : Billy Hope.
Soyez le premier à laisser une critique!
RT @GeeKroniques: Nouvel article : La Rage Au Ventre – http://t.co/xAhuejBIH4 http://t.co/qiJ5r8WJ9k
Mon avis sur #LaRageAuVentre pour GeeKroniques, encore une excellente prestation de Jake Gyllenhaal : ca devient… http://t.co/xB9KYpPcSD
RT @GeeKroniques: Nouvel article : La Rage Au Ventre – http://t.co/xAhuejBIH4 http://t.co/qiJ5r8WJ9k